Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'express de Madagascar | Madagascar | 27/01/2012 | Lire l'article original
Le ministère de la Santé publique nous a alloué 30 millions d'ariary de budget de fonctionnement à la même année », a annoncé Randrianantoandro Andriamira, chef de service de lutte contre la lèpre, hier, lors de la présentation du programme de la célébration de la journée mondiale des lépreux à Ambohidahy.
Impacts de la négligence
Les impacts de cette négligence de la lutte contre la lèpre sont nombreux. « Le nombre de personnes détectées et considérées positives de la lèpre était de 1 369 en 2011 contre 2 521 en 2010. Le nombre de personnes à détecter devrait être pourtant doublé », ajoute le chef de service de lutte contre la lèpre. Il faut un investissement assez conséquent pour inciter les gens à se faire détecter. « Auparavant, les agents du ministère de la Santé se déplaçaient dans les villages pour effectuer une détection des maladies de la peau. Dernièrement, ce projet a été suspendu. Il est pourtant essentiel d’approcher les gens qui souffrent de maladie de la peau, pour inciter les lépreux à se faire soigner. Car ceux-ci se considèrent parfois comme des victimes de malédiction et n'osent pas se montrer en public », explique Randrianantoandro Andriamira. L'éradication de cette maladie, dans la Grande île, reste un grand défi. « La lèpre ne ressemble pas à d'autres maladies contagieuses. La tuberculose se manifeste après quelques jours tandis que la lèpre peut ne se manifester que trois à 15 ans après la contamination. Et durant ce laps de temps, elle pourrait affecter beaucoup de personnes », avertit le chef de service de lutte contre la lèpre.
Face à cette situation préoccupante, Johanita Ndahimananjara, ministre de la Santé publique, ne peut que rassurer l'opinion. « Le ministère travaille pour sensibiliser les gens à se faire détécter dans les centres de santé. Les médicaments sont encore disponibles. Nous avons un stock pour traiter 2 052 malades et des médicaments pour soigner 1 000 cas de complications », rassure la ministre de la Santé publique.
Vonjy Radasimalala
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux