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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 09/02/2012 | Lire l'article original
Du point de vue spécifique, elle veut présenter aux participants les normes et standards de la pratique de sage femme, discuter sur de nouvelles questions concernant l’éducation, la réglementation, les associations professionnelles et les politiques de gestion des sages femmes. Il a été aussi question, au cours de la réunion, d’analyser les enjeux et les défis de la réglementation du métier d’accoucheuse en RDC ainsi que de lancer un appel à l’intégration des normes et standards en matière de sage femme dans les programmes nationaux. Ce qui permettra l’extension des services de sage femme ainsi que l’amélioration des compétences de la sage femme.
A l’issue de cette réunion, les normes et standards de la pratique sont connus par les sages femmes, les institutions publiques impliquées dans la pratique de sage femme ont été sensibilisées. Les enjeux et défis de la réglementation du métier d’accoucheuse en RDC ont été définis. Enfin, l’UNAAC s’est dit engagée à mener un plaidoyer auprès du ministère de la Santé publique. Lequel consistera en l’adoption de la dénomination internationale des sages femmes et la création de l’ordre des sages femmes en RDC.
Il faut noter qu’à Kinshasa, près de 33% des maternités non qualifiées sont enregistrées, a indiqué Richard Dakam, représentant résident de l’UNFPA. Quant au nombre d’infirmiers accoucheurs, celui-ci est limité. D’où la volonté d’appuyer les sages femmes, a-t-il martelé.
Par ailleurs, cette réunion a connu la participation des accoucheuses de la ville de Kinshasa, les associations professionnelles, les différents programmes du ministère de la Santé publique, du cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, les établissements de formation médicale ainsi que les partenaires au développement. Car, le rapport mondial sur la santé en 2005 a identifié la sage femme comme une ressource humaine essentielle du système de santé permettant d’atteindre les Objectifs 4 et 5 du millénaire pour le développement. Raison pour laquelle l’UNFPA s’est engagé à investir dans les sages femmes afin d’accélérer la marche vers l’atteinte de l’OMD 5, à savoir, la réduction de la mortalité maternelle.
Il est important de signaler que, parmi les facteurs favorisant cette mortalité maternelle en RDC, l’on cite une faible accessibilité des femmes aux soins de qualité et l’insuffisance d’un personnel qualifié dans les formations sanitaires. Le DSCRP4 a identifié 74,9% d’accouchements qui ont lieu en présence d’un personnel formé en 2010. 29% d’accouchements dirigés par des accoucheuses, 36% par les infirmiers polyvalents et 7,7 par des médecins. Les états des lieux rapides dans les provinces de Kinshasa, Bandundu et Bas-Congo ont démontré une faible utilisation des services de maternité, une discontinuité dans le suivi de la parturiente.
Yves K.
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