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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 18/02/2012 | Lire l'article original
«Deux cas de diarrhée cholériforme ont été rapportés dans la zone de santé de Makanza dans le district de l’Equateur et deux autres dans la zone de santé de Mawuya dans le district du Sud-Ubangi. D’autres cas suspects ont été signalés dans la zone de santé de Ndage, toujours dans ce dernier district», fait savoir la source. Laquelle fait remarquer que ces cas ne sont pas encore confirmés. Seulement, note-t-elle, on craint que «le choléra ressurgisse dans une province où l’eau potable reste un ‘bien de luxe’ et les conditions sanitaires sont déplorables pour de nombreuses familles». En effet, «l’accès limité à l’eau potable reste l’une des causes majeures de la persistance du choléra en RDC», indique Ocha/RDC.
La même source signale également que l’Equateur a été la province la plus touchée avec 3.046 cas dont 165 décès en 2011. Des ravages ont eu lieu le long du fleuve Congo en atteignant aussi les provinces du Bandundu, la Province Orientale et la ville de Kinshasa. Et depuis janvier 2011, plus de 26.000 cas de choléra ont été rapportés dans neuf des onze provinces de la RDC
Cette épidémie de choléra, poursuit Ocha/RDC, est actuellement présente dans le Bas-Congo, une des provinces, épargnées en 2011. En effet, elle «vient d’enregistrer ses premiers cas de choléra».
La source rapporte que, «selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 124 cas de choléra dont 5 décès y ont été signalés depuis le début de cette année». A noter que le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF) a alloué, «au cours de six derniers mois, 13 millions de dollars américains, dont 9 millions en janvier 2012, pour lutter contre cette épidémie».
Par ailleurs, à Bunia, district de l’Ituri dans la Province Orientale, 131 nouveaux cas ont été signalés du 5 au 12 février 2012, «augmentant le nombre total de cas rapportés depuis le 5 décembre 2011 à 1.155 dont 30 décès». Et c’est la zone de santé de Tchomia qui demeure la plus touchée avec 893 cas contre 797 au 5 février.
Toutefois, «le comité de lutte contre les épidémies et les catastrophes naturelles fait, pourtant, remarquer que la progression de l’épidémie à Tchomia s’est ralentie par rapport aux semaines précédentes suite aux actions menées dans les secteurs de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement» par la Mission de stabilisation de l’Onu en République démocratique du Congo (Monusco). Cela, par «l’approvisionnement de deux quartiers de Bunia avec 214 m3 d’eau potable par jour pour une durée d’un mois, en attendant une solution durable», renseigne aussi la source.
Il faut signaler que plus de 100.000 personnes sont privées d’eau potable depuis le début de l’année à Bunia. Une situation qui risque d’aggraver l‘épidémie de choléra dans cette localité de plus de 300.000 habitants où 71 cas ont été rapportés depuis janvier 2012.
Par DIOSSO OLIVIER
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