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Revue de presse de Santé tropicale

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Revenant d’une mission dans les zones de santé de Boma et Muanda, au Bas-Congo : le ministre Mabeka : «Au 51ème jour, l’épidémie de choléra est sous contrôle»

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 20/03/2012 | Lire l'article original

La zone de santé de Muanda, dans la province du Bas-Congo, connaît une épidémie de choléra depuis le 24 janvier 2012. «Au 51ème jour de sa déclaration, nous pouvons dire que l’épidémie est sous contrôle», a affirmé le ministre provincial du Bas-Congo, chargé de la Justice, Santé publique, Affaires sociales et Droits humains, Me Nicolas Mabeka.

Six décès

Parmi les six décès enregistrés, le ministre a indiqué qu’un seul s’est produit à l’hôpital ; le reste l’ayant été pendant l’évacuation de la population qui rentrait d’Angola, pays frontalier avec la République démocratique du Congo.

Au cours de sa mission de travail de trois jours qui l’a conduit, du 13 au 15 mars, dans les zones de santé de Boma et Muanda, il s’est, en effet, rendu compte de l’évolution de l’épidémie de choléra. Le ministre était accompagné de son collègue de l’Intérieur et de l’Administration du territoire.

On se rappellera que lors de la précédente mission qu’il avait effectuée dans ces zones de santé, le ministre provincial de la Santé s’était rendu compte des mesures d’urgence mises en place par son ministère à travers la division provinciale de la Santé en collaboration avec les différents partenaires. Au nombre de ces mesures, l’une des plus importantes, si pas la principale, concernait la mise en place d’un Centre de Traitement de Choléra (CTC).

Lors de la réunion du Comité de crise qu’il a présidée le 12 mars, il a été rapporté la notification de 11 cas de choléra dans la zone de santé de Boma Mbungu, confirmés par l’INRB ainsi que l’arrivée massive, dans la cité de Muanda, d’une cohorte de refoulés de l’Angola.

Arrivés à Boma, le ministre Mabeka et son collègue de l’Intérieur et de l’Administration du territoire ont aussitôt conféré avec la maire de la ville qu’accompagnaient le médecin chef de district santé de Boma, le médecin chef de zone de Boma et le médecin chef de zone de Boma Mbungu.

Premiers constats

A l’issue du rapport fait par l’autorité locale, les points ci-après ont retenu la particulière attention de la délégation ministérielle. A Muanda, l’épidémie évolue en dents de scie. A ce jour, 258 cas sont enregistrés avec 6 décès dont un seul décès intra-hospitalier. La prise en charge des malades est satisfaisante.

3 111 refoulés d’Angola sont arrivés, en ce moment, à Muanda avec des femmes qui ont subi des violences physiques. Le cas le plus patent étant celui d’une dame mariée à un Angolais et refoulée à trois jours de son accouchement. A signaler qu’elle a perdu son bébé lors du refoulement.

A Boma Mbungu, plus précisément à Mangala : sur 11 cas enregistrés, il y avait jusque-là 0 décès, 3 malades soignés et sortis de l’hôpital. 4 cas encore en hospitalisation. Aux Iles Mateba : sur 15 cas enregistrés à ce jour, 2 sont déjà sortis de l’hôpital et 13 sont en cours de traitement.

Quant à la prise en charge des malades, elle se fait dans des centres de santé privés (avec un certain coût pour la population). L’équipe de l’ONG Alima a déjà commencé les travaux de construction d’un Centre de Traitement de Choléra à Mangala.

A Boma, jusque-là, le seul cas notifié a bien évolué et on attend le résultat de l’échantillon de selles envoyé à l’INRB pour analyse.

A l’étape de Muanda, à l’issue de la séance de travail que le ministre provincial de la Santé publique a eue avec l’administrateur de territoire de Muanda et après la visite de terrain (Centre de Traitement de Choléra et Beach Yacht), il s’est dégagé le constat ci-après : le nombre de refoulés est passé à 5 185 ; les malades sous traitement ainsi que leurs gardes ont un sérieux problème de prise en charge nutritionnelle.

Quant au comité de crise local, il est peu fonctionnel par manque de motivation ; les éléments de la Croix rouge monnayent leur service ; la morgue est peu fonctionnelle (pas assez de congélation à cause des fuites dans son cloisonnement) ; absence de mobilité du personnel de santé parce que la seule ambulance en bon état sert de transport des malades du Beach Yacht au Centre de Traitement du Choléra.

Recommandations

Des recommandations ont été formulées à l’issue de cette mission. D’une part, il a été recommandé au gouvernement provincial d’actionner la diplomatie en vue d’obtenir des autorités angolaises l’organisation d’activités transfrontalières de lutte contre cette épidémie ; de mener des actions au niveau du pouvoir central afin d’obtenir son appui tant technique que financier du fait que certains cas viennent de Kinshasa et que cette épidémie qui sévit en milieu portuaire risque d’avoir des incidences négatives sur l’économie de toute la République.

Il a été demandé au gouvernement provincial d’ériger un site à Muanda pour l’accueil de ces refoulés en vue d’éviter qu’ils se perdent dans la nature au risque de laisser passer certains porteurs sains qui risquent de répandre la maladie dans le reste de la province et du pays.

D’autre part, il a été demandé au gouvernement provincial d’appuyer les travaux de réhabilitation en urgence de la morgue de Muanda au risque de créer d’autres épidémies ; d’étudier la possibilité de doter la zone de santé de Boma Mbungu en ambulance.

Il a été formulé, à l’endroit du gouvernement provincial, de construire des latrines publiques dans la cité de Muanda, à Boma et dans des agglomérations.

Nonobstant le coût élevé des plans de contingence élaborés par les zones de santé, le ministre de la Santé publique du Bas-Congo a suggéré la disponibilisation, dans un premier temps, de 20 000 Usd pour Boma Mbungu et Boma comme on l’a décidé pour Muanda afin d’évaluer la situation au fur et à mesure.

Par Marcel lutete

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