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L'express de Madagascar | Madagascar | 21/03/2012 | Lire l'article original
« Le budget de l'État, fonds réservé par le biais du ministère de la Santé aux achats de médicaments pour l'approvisionnement des formations sanitaires publiques, a été divisé par trois cette année. Il était de trois milliards d'ariary l'année dernière contre un milliard cette année », a annoncé Tahina Andrianjafy, directeur général de Salama. Selon ce directeur général, ce déballage a été fait après un long silence de son organisme et les critiques de la part de l'État sur le manque de médicaments dans certains centres de santé.
Désengagement
Ce dernier dégage ainsi sa responsabilité en cas de rupture de médicaments ou de matériels médicaux dans les centres de santé publics.
« Il y a des procédures que nous ne pouvons pas dépasser. Notre budget subit un audit financier des bailleurs. D'autant plus que nous ne pouvons rien faire sans financement », enchaîne Tahina Andrianjafy. Mais cette situation n'affectera pas le volume des médicaments importés par Salama, qui était de « 1 054 tonnes l'année dernière » selon Luc Rakotozanany, directeur des ventes et marketing. Ce sont les patients qui vont payer le prix fort. « C'est le recouvrement des coûts qui va renflouer le budget manquant de l'État. Les gens vont même payer de leur poche, pour les produits en rupture, dans les pharmacies privées », prévient le directeur général du Salama.
Certains patients s'inquiètent déjà de cette menace.
« Pour faire un pansement, le médecin nous a facturé 30 000 ariary pour l'achat de coton, d’alcool ou de médicaments dans la pharmacie de l'hôpital. Il nous a raconté que si nous achetions ces produits dans une pharmacie privée, la facture serait doublée. Avec cette menace de rupture, il nous sera difficile de bien nous soigner, faute de moyens financiers », se plaint Jeannette Rafidimanana en sortant de l'hôpital Itaosy, après avoir amené son enfant pour un pansement hier.
Vonjy Radasimalala
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