Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 01/04/2012 | Lire l'article original
Les malformations uro-génitales sont, comme l’explique le Pr. Claude Le Coultre, professeur honoraire à la faculté de médecine de Genève, des déformations capables d’entraîner une mauvaise fonction des reins, emmener l’incontinence, empêcher le bon écoulement de l’urine, mais aussi un mauvais développement des organes génitaux externes ou internes. Faisant en sorte qu’on ait des petits garçons avec des sexes s’apparentant plus à ceux des filles et vice versa ou parfois des appareils génitaux sans orifices. Des cas de plus en plus récurrents au Cameroun, où l’expertise et les plateaux techniques des formations sanitaires, sont encore dans l’incapacité d’apporter des solutions idoines.
C’est pourquoi, soucieux du bien-être des populations, le gouvernement, à travers le Minsanté, a fait appel aux médecins français et suisses de la Fondation Children action. Deux fois, par an, et pendant 10 jours à l’Hgopy, ces professionnels consultent, donnent des conseils génétiques aux familles, opèrent certains enfants, et forment des médecins camerounais. Arrivés le 15 mars dernier, ils ont consulté les anciens patients pour évaluer la guérison mais aussi des nouveaux et opéré plus 19 enfants. « C’est une chirurgie extrêmement complexe qui peut se faire en 4 ou 5h. Mais nous essayons autant que possible, de rendre à ces enfants l’aspect féminin ou masculin qu’ils auraient eu s’ils n’avaient pas été victimes d’une anomalie hormonale ou chromosomique responsable de ces malformations », indique le professeur. Celui-ci ajoute que dans des cas de féminisation ou de masculinisation, la réparation est possible à tout âge. Cependant, il dit qu’il est préférable de la faire beaucoup plus tôt pour éviter toutes complications.
Si les causes de ces malformations sont connues, les moyens de prévention eux, sont jusqu’ici ignorés. Les spécialistes conseillent aux parents de se rendre à l’hôpital dès qu’ils remarquent une anomalie sur le sexe de leur enfant et de ne pas circoncire les petits garçons ayant des organes génitaux visiblement anormaux.
Elise ZIEMINE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux