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Revue de presse de Santé tropicale

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On diversifie les stratégies de lutte contre l'onchocercose

Cameroon tribune | Cameroun | 23/04/2012 | Lire l'article original

Les chiffres restent inquiétants : cinq millions de malades, 12 millions de sujets à risque. Les statistiques permettent de comprendre que l’onchocercose est une maladie qui continue d’être considérée comme un problème de santé publique au Cameroun. Sur les 20 millions d’habitants que compte le pays, environ 12 millions sont des sujets à risque, ce qui représente 60% de la population. Cinq millions de malades sont enregistrés sur l’étendue du territoire. D’après le Dr Kamgno, directeur du Centre de recherche sur la filariose et les autres maladies tropicales (CRFLM), toutes les régions du Cameroun sont touchées à des degrés divers. L’Ouest, le Nord-Ouest et le Centre comptent le plus de malades.

Le Mectizan reste la seule solution, à titre curatif « et dans une certaine mesure aussi, à titre préventif, souligne Joseph Kamgno, car le microbe des malades sous traitement est neutralisé par le médicament et limite les infections. Le Mectizan, confirme, Joseph Kamgno, est distribué gratuitement aux patients. Le laboratoire qui le fabrique le livre aussi gratuitement aux pays endémiques à l’onchocercose. Le ministère de la Santé publique a mis sur pied un comité de distribution communautaire afin que le Mectizan arrive à tous ceux qui en ont besoin.

La mobilisation pour la lutte contre l’Onchocercose se situe aussi au niveau scientifique. Le Centre de recherche sur la filariose et les autres maladies tropicales qui existe depuis 2005 travaille sur de nouvelles stratégies de lutte. Le Centre brandit quelques résultats sur l’amélioration de la prise en charge des malades. Il a pu aussi faire des avancées dans la maîtrise des effets secondaires du Mectizan et sa posologie.

Des sources crédibles assurent que le ministère de la Santé publique envisage de mettre en place un programme qui pourrait s’attaquer à la lutte vectorielle en s’attaquant à la souche du mal dans les cours d’eau. Pour l’instant, la solution de l’onchocercose demeure le Mectizan et la sensibilisation des sujets à risque. Plusieurs ONG appuient le ministère de la santé publique dans ce sens.

L’Onchocercose est une maladie parasitaire qui, chez l’homme, se manifeste par trois principaux syndromes : le syndrome nodulaire qui se traduit par l’apparition de petites bosses sur la peau, le syndrome dermatologique, avec des lésions graves, notamment la gale filarienne et la dépigmentation de la jambe et le syndrome oculaire qui provoque la baisse de la vue et qui peut conduire à la cécité. La maladie est transmise par une mouche noire qui se développe dans les grands cours d’eau à débit rapide.

Jeanine FANKAM

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