Cette année, la délégation est restreinte à quatre personnes contre 18, l’année dernière, dont deux viennent de la Métropole, en raison de la spécificité de la mission. Car cette fois-ci, elle s’occupera de la chirurgie urologique uniquement.

Depuis le mardi 15 mai, des interventions chirurgicales se déroulent au Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Androva. La première consistait en une opération d’une tumeur à la cuisse. Une exception vu l’état du patient. Ce genre d’opération n’était pas prévu dans la mission.

Cas difficiles

Celle-ci durera jusqu’au 25 mai, et une cinquantaine de patients seront traités. Les malades atteints du cancer du col de l’utérus, les cas de fibromes ainsi que les maladies de la prostate seront les prioritaires.

« Pour la première fois, je me sens bien dans un CHU et il mérite de porter son nom. Je suis agréablement surprise par le travail dans la sélection des malades. Leurs caractéristiques dont la plupart des indigents, sont là » a noté Sandra Knczynski, médecin anesthésiste réanimateur et également chef de la délégation de l’équipe de Terre Rouge.

« Les cas sont tous très difficiles. Je retrouve cette vocation d’un CHU d’avoir les cas difficiles à gérer. Ce sera un challenge. De plus, l’hôpital est aussi en très bonne forme car j’ai vu le personnel danser, après le travail », a-t-elle ajouté.

L’année dernière, la délégation composée de 18 personnes a dispensé une formation sur la prise en charge des urgences pré-hospitalières, et à des interventions de chirurgie oto-rhino laryngologie (ORL) et de chirurgie cervico-faciale (CCF), avec le Dr Marc Raynal de Paris-Percy, chirurgien dans ces spécialités. Elle avait eu lieu au CHU d'Androva.

La deuxième s’était déroulée à l’hôpital luthérien d'Antanimalandy, avec une intervention gynécologique sur les fistules vesicovaginales. Une formation sur l’urgence et l’accueil a également été assuré par un cadre supérieur de santé hygiéniste.

Vero Andrianarisoa

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