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L'express de Madagascar | Madagascar | 18/06/2012 | Lire l'article original
Le principal symptôme retenu pour caractériser cette maladie devenue infectieuse, dont la bactérie affecte plus de 80% des Malgaches, se base sur la répétition de la douleur au niveau de l’estomac. Lorsque le patient a faim, la douleur touche cette partie. Cette douleur se dissipe quand il est rassasié. Mais elle reprend quelque temps après. « L’idéal serait d’utiliser la fibroscopie pour effectuer le dépistage mais comme nous n’avons que trois ou quatre appareils de fibroscopie à Madagascar, on devrait adapter le diagnostic à la réalité
locale », explique le professeur Hyacinthe Rajaona, gastro-entérologue, samedi, lors de la clôture de ce deuxième congrès national des gastro-entérologues.
Il n’y a pas que la consultation qui soit adaptée à la réalité locale. « L’antibiotique utilisé dans les pays développés, soigne l’ulcère en une ou deux semaines. Ce médicament coûte au moins 200 000 ariary. Mais comme toutes les classes sociales ne disposent pas de cette somme, nous avons opté pour les médicaments génériques moins chers, mais efficaces. Nous avons donc choisi l’utilisation d’antibiotiques et un médicament à 20 000 ariary, pour soigner la douleur du patient en deux mois », ajoute le professeur Hyacinthe Rajaona.
Génériques
Mais toutes les maladies de l’appareil digestif ne bénéficient pas de cette formule. Pour le cas du cancer de l’intestin, le manque de matériel dans les hôpitaux pénalise les patients. « Il n’y a que quelques hôpitaux qui peuvent faire la chimiothérapie et notre matériel de radiothérapie ne fonctionne pas encore. Le consensus souhaiterait que le médecin généraliste ne s’attarde pas à traiter son patient chez lui. Ce dernier doit subir une opération et une chimiothérapie. La part du médecin généraliste et du spécialiste, nécessite ainsi une organisation », a conclu le gastro-entérologue, en remettant le « consensus » à l’ordre du médecin pour sa vulgarisation.
Vonjy Radasimalala
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