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Revue de presse de Santé tropicale

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Le dépistage du VIH attire peu : très peu de gens sont venus se faire dépister du VIH samedi dernier

L'express de Madagascar | Madagascar | 03/12/2012 | Lire l'article original

La journée mondiale du SIDA est passée quasi-inaperçue dans la capitale. Le nombre de personnes dépistées s'avère ainsi minime. Le dépistage du VIH/SIDA, tous les trois mois, n'est pas encore dans les mœurs de bon nombre de Malgaches. La délocalisation du dépistage du VIH, effectué par le bureau municipal d'hygiène (BMH) de la commune urbaine d'Antananarivo à la pharmacie Métropole d'Antaninarenina, a semblé le confirmer samedi. C'était en marge de la célébration de la journée mondiale du SIDA.

« Lorsque nous avons invité les clients de la pharmacie à effectuer un dépistage, ils ont refusé gentiment notre invitation. Certains ont peur de la piqûre, tandis que d'autres ne croient même pas au VIH/SIDA », a fait savoir un médecin du BMH. À l'entendre, beaucoup de personnes estiment que le VIH/SIDA ne concerne que les travail­leurs du sexe. Aussi, le nombre de gens qui ont effectué le dépis­tage, samedi, ressemble à celui de la journée classique du BMH. « Le dépistage a duré toute la matinée. Seules 15 personnes sont venues, alors que nous nous attendions à une centaine durant cette journée mondiale du SIDA », a ajouté le médecin.
À ce rythme, la recherche des 35 000 malgaches porteurs du virus de VIH/SIDA (PVVIH), selon l'estimation de l'ONU/SIDA en 2011, reste un pari difficile à gagner. Mais cette recherche des PVVIH n'est pas la seule contrainte. La rupture de stock des antirétroviraux et de matériel de dépistage du VIH/SIDA durant quelques mois, cette année, accentue également la difficulté de lutte contre cette maladie.

L'annonce du degré de l'ampleur de la maladie du VIH/SIDA, l'année dernière, une épidémie déclarée peu élevée et devenue une épidémie concentrée, pourrait être les conséquences de tous ces problèmes. Depuis le premier semestre de cette année, 11 personnes ont succombé du VIH/SIDA, selon la statistique du comité national de lutte contre le SIDA. Le scepticisme quant à l'existence du VIH/SIDA fait partie des causes de ces décès.

Du pain sur la planche

Les PVVIH ne viennent pas ainsi dans les centres de santé pour être soignés. Certains meurent faute d'accès à l'antirétroviral (ARV), à cause de difficultés d'entrée aux centres de santé ou l’arrêt de prise de médicament. Le manque de soutien psychologique ne motive pas non plus les personnes vivant avec le VIH/SIDA à rejoindre les centres de santé. Le retard de dépistage peut provoquer également le décès. Dans ce cas, les infections opportunistes dues à la baisse de l'immunité de l'homme peuvent causer la mort. La stigmatisation des PVVIH est parfois aussi la cause principale de ce retard de dépistage. Les gens ont peur d'être rejetés par la société s'ils sont reconnus séropositifs.

Vonjy Radasimalala

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