Le directeur général de la Santé a invité les administrations publiques et privées, la société civile, les chefs de quartiers et autres, à mettre des stratégies en œuvre pour une meilleure sensibilisation et la vulgarisation de ces mesures préventives. Celles-ci consistent notamment à : se laver les mains avec du savon avant de préparer les aliments ou de manger, et après avoir fait des selles ; manger des aliments bien cuits et protéger la nourriture contre les mouches ; utiliser des latrines pour faire des selles et garder ces latrines toujours propres.

Il faut aussi faire bouillir l'eau à boire pendant au moins dix minutes, ou bien la désinfecter avec de l'eau, de la manière suivante : 5 gouttes d'eau de Javel pour un litre et demi d'eau, une demi-cuillérée d'eau de Javel pour 5 litres d'eau, une cuillérée pour 10 litres d'eau et deux cuillérées et demi pour 25 litres d'eau. Il faut laisser reposer l'eau ainsi préparée une demi-heure avant de la consommer.

Pour Alexis Elira Dokekias, ces consignes doivent être scrupuleusement respectées pour faire en sorte que d'ici au 20 décembre prochain, on ne parle plus de choléra. Dépassé cette date, si l'épidémie sévit toujours, cela voudra dire que ces consignes n'ont pas été appliquées.

D'après les informations fournies par le bulletin sur l'épidémie de choléra en date du 12 décembre 2012, les 4 nouveaux cas de choléra s'ajoutent aux 41 cas enregistrés dans les deux hôpitaux généraux de la ville (23 à Loandjili et 18 à Adolphe Sicé). Quelque 30 de ces anciens cas ont regagné leur domicile, alors que 11 sont encore hospitalisés.

Lucie Prisca Condhet

Lire l'article original