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Revue de presse de Santé tropicale

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Croisade contre la rage au Sénégal : 1099 morsures de chiens et 36 morts

Sud Quotidien | Sénégal | 12/10/2013 | Lire l'article original

En Afrique, les chiens enragés continuent de tuer en totalisant quelques 25 000 morts. Au Sénégal où n'existe qu'un seul centre de prévention de la rage, à savoir l'Institut Pasteur de Dakar, les populations victimes de morsures de chiens à l'intérieur du pays peinent à accéder aux soins. Une réalité déplorable qui explique que le pays a enregistré 1099 cas de morsures avec 36 cas de décès depuis 2008. Pour y mettre un terme, le point focal de lutte contre la rage au ministère de la Santé et de l'action est monté au créneau, le jeudi 10 octobre, à l'occasion de la 4ème rencontre du Bureau des Experts de la Rage du continent africain (Afroreb).

Longtemps redoutée par les victimes, la rage est une maladie mortelle transmise par la morsure de chien et qui continue de tuer silencieusement à travers le continent africain. Environ 25 000 morts soit 44% de cas de décès dans le monde y sont ainsi enregistrés par an, touchant des enfants et des adultes. L’état des lieux effectué lors de la rencontre de deux jours qui a réuni à Dakar des experts venant d’une quinzaine de pays d’Afrique francophone, a de quoi inquiéter. Lors du point de presse tenu par les organisateurs de la conférence qui s’est tenue jeudi dernier, le point focal de la lutte contre la rage au ministère de la Santé et de l’action sociale en a profité pour déplorer le manque de traitement décentralisé.

Contre ce phénomène, il n’existe hélas sur tout le territoire sénégalais que deux centres de traitement : l’Institut Pasteur et le Chu de Fann. Ce qui suppose que les sénégalais qui sont dans les autres régions et dans les zones difficiles d’accès sont fatalement exposés aux morsures enragées des chiens, à défaut d’être acheminés à Dakar dans les délais requis.
De quoi faire sortir Mme Fatou Badiane de ses gongs et de s’insurger contre une situation « inacceptable » dont il faudrait mettre un terme « le plus rapidement possible », éructe-t-elle.

C’est d’ailleurs dans cette dynamique qu’elle a exhorté son département à développer des stratégies en rapport avec les services de l’élevage en vue de décentraliser et rapprocher le traitement aux personnes infectées à l’intérieur du pays. La responsable du point focal a également interpellé les collectivités locales, les invitant à mieux sécuriser les populations en luttant contre l’insalubrité et la multiplication des décharges d’ordures sauvages véritables repaires de chiens errants. Les dispositions préventives doivent être aussi prises par les propriétaires de chiens dont les éleveurs sont invités à vacciner ces gardiens de troupeaux, pour éviter la propagation de ce mal contagieux.

Auparavant le Professeur Bernard Diop, spécialistes des maladies infectieuses, était revenu sur les efforts du Sénégal depuis 2008 et l’évolution des cas de morsures de chiens. Ainsi il nous apprend qu’il y a 78 cas par an avec une évolution qui enregistre un total de 1099 morsures de chiens dont 36 cas de rage entre 2008 et 2013. La région de Fatick faisant partie des localités où les morsures de chiens sont les plus constatées, selon le Pr Diop, dispose d’un second centre antirabique après celui du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann.

Quant au Dr Coumba Diouf du ministère de l’Elevage, elle a insisté sur les campagnes de vaccination et d’abattage des chiens affectés qui sont menées dans son département. Ainsi, sur la demande des populations, plusieurs chiens enragés ont été abattus à travers le pays.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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