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L'express de Madagascar | Madagascar | 15/11/2013 | Lire l'article original
Hier, il a consacré son après-midi à enseigner aux sages-femmes les techniques de l'insémination intra-utérine (IIU). Une première dans les annales des sages-femmes. Il s'agit d'une fécondation simple dont le coût des équipements utilisés est d'environ 400 000 ariary. La méthode s'ouvre aux couples qui ne présentent aucun antécédent à la stérilité. « L'IIU se fait quand le spermatozoïde existe mais peut être faible, quand la femme a des règles assez régulières et quand elle ne présente aucune infection vaginale », souligne le docteur Formigli. Avant l'intervention, les sages-femmes peuvent effectuer les tests cliniques de leurs patients au sein du Centre de procréation assisté de Madagascar, à Andohalo, et nouvellement créé par les deux gynécologues malgache et italien. Ce dernier ne cache pas que ce type d'insémination peut être réussi à une tentative sur vingt. Les tentatives peuvent se faire tous les mois pendant un an, et son coût doit ainsi être à la portée de tous.
Don d'équipement
« La fécondation par IIU se pratique par une injection directe dans l'utérus, des spermatozoïdes déjà concentrés », enchaîne le gynécologue italien. Dans le cas où cette méthode de fécondation n'aboutit pas, celle in vitro prend le relais. Berthine Rasoamanantena, sage-femme depuis 45 ans, manifeste sa volonté d'appliquer l'IIU à ses patients nécessiteux. « C'est vraiment une expérience enrichissante pour nous d'apprendre maintenant cette méthode de fécondation. On espère seulement que les médecins ne nous verront pas comme des concurrentes, d'autant plus que ce sont toujours eux qui l'effectuent », évoque-t-elle.
Plus proches des couples ayant des problèmes de fécondité, le docteur Leonardo Formigli est convaincu que les sages-femmes sont bien placées pour faire l'IIU. « J'ai vu beaucoup d'intérêt des sages-femmes qui ont répondu à l'appel. Elles sont très proches du couple, et connaissent leurs problèmes. Elles ont de l'expérience obstétricale, c'est pourquoi avec d'autres séances de formation théorique et pratique, elles peuvent réussir cette méthode », estime t-il. Celui-ci va doter les sages-femmes formées de certains des équipements dont elles ont besoin pour une première pratique au centre de procréation assisté de Madagascar, à Andohalo.
Michella Raharisoa
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