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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 09/04/2014 | Lire l'article original
C’est avec cette conviction en partage que les partenaires de la lutte contre ces deux maladies ont tenu, les 7 et 8 avril, une réunion à Abidjan. Cette rencontre a été ouverte en présence de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou-Coffie. Elle a été organisée par le Programme national de la sante oculaire et de la lutte contre l’onchocercose (Pnso-Lo) et le Programme national de lutte contre la schistosomiase, les géo helminthiases et la filariose lymphatique (Pnl-sgf), en collaboration avec l’Oms Côte d’Ivoire et l’Oms /Apoc.
Pendant deux jours, les participants ont fait l’état des lieux, passé en revue les interventions des différents partenaires, identifié les forces et faiblesses, proposé des solutions et formulé des recommandations en vue d’améliorer les performances des programmes pour atteindre des taux annuels de couverture recommandés.
Pour le représentant du Programme africain de lutte contre l’onchocercose (Apoc), Dr Jean Baptiste Roungou, cette rencontre exprime un nouvel élan pour l’élimination de la transmission de ces infections et donne une nouvelle occasion à la Côte d’Ivoire et à ses partenaires de relever ce défi.
Selon la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, jusqu’ en 2002, la lutte a connu des succès. Malheureusement, la crise post-électorale qui a désorganisé le système de santé et le manque de financement ont compromis les acquis. De 5%, les dernières évaluations épidémiologiques menées à partir de 2010 révèlent des taux de prévalence au-delà de 15%.
« La situation épidémiologique de l’onchocercose reste préoccupante sur certains bassins fluviaux dans notre pays, nécessitant des interventions d’urgence », a affirmé le Dr Raymonde Goudou-Coffie. Mais la Côte d’Ivoire qui se refuse à être un réservoir de contamination s’est appropriée l’objectif d’éliminer la filariose lymphatique d’ici 2020 et l’onchocercose à l’horizon 2025.
Et la prise en charge des maladies tropicales négligées comme outil de lutte contre la pauvreté offre une opportunité d’élimination des infections qui frappent les populations.
Sethou Banhoro
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