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L'Express | Maurice | 28/12/2006 | Lire l'article original
Qu’est que vous craignez le plus ?
Cela dépendra de la formule que cette nouvelle institution choisit pour ses recrutements. Si Apollo a recours aux compétences mauriciennes, ce que nous ne savons pas encore. il est probable que sur cinq ans nous perdrons au moins 60 % du marché.
Les spécialistes mauriciens qui travailleront pour eux convaincront leurs clients à opter pour Apollo. Cela sera inévitable.
Est-ce à dire que certaines cliniques fermeront leurs portes ?
Je ne crois pas que cela ira jusque-là. Nous avons quand même un hard core qui nous aidera mais il faudra surtout trouver d’autres moyens pour survivre. Je pense personnellement que trouver des investisseurs étrangers avec qui nous allier nous sauvera.
Tant au niveau des nouvelles technologies que celui des prix. Le pire c’est que certaines cliniques auront du mal à investir dans ce climat difficile.
À titre d’exemple, à la City Clinic, nous négocions actuellement avec des groupes italiens, pour, entre autres, la création d’un centre de jour pour des tests médicaux (laboratoires, scanning, imagerie à résonance magnétique, entre autres). Je pense que le regroupement des cliniques sur certains projets spécifiques peut également aider.
Peut-on s’attendre à ce que les cliniques révisent leurs prix ?
Il nous faudra certes réagir en fonction de la concurrence. Mais je ne crois pas comme veulent faire croire certains que Apollo sera à la portée de tous. Nous prévoyons même qu’ils seront plus chers. Au niveau des services et des équipements nous devons être au même niveau.
Le tourisme médical ne sera-t-il pas un moyen pour vous de vous en sortir ?
Certainement, nous y avons pensé. Chaque clinique élabore ses stratégies sur cette question. Certaines comme la clinique Darné ont déjà envisagé des options pour leur centre de fertilité.
Nous travaillons aussi sur un projet de centre d’appels avec les hôtels. Comme le samu, nous allons élaborer une stratégie, avec les établissements hôteliers.
De plus, nous envisageons de mettre un trust en place pour la création d’une école de formation, pour infirmiers. D’autant que le problème de pénurie risque de s’aggraver si Apollo puise dans nos ressources.
Jane L.O’NEILL
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