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Revue de presse de Santé tropicale

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Vaccination contre la rougeole : succès franc à Kati

L'essor | Mali | 25/03/2015 | Lire l'article original

Sur les 10 224 enfants visés dans le secteur du centre de santé de référence de Kati, ce sont plus de 8114 qui ont été vaccinés à deux jours de la fin de l’opération. La campagne de vaccination contre la rougeole a été officiellement lancée par le président de la République le 17 mars dernier. Le même jour, l’opération a mobilisé, au centre de santé de référence Moussa Diakité de Kati, des centaines d’enfants de 9 mois à 14 ans.

Certains mioches ont dû patienter des heures sous le soleil avant pouvoir se faire vacciner. Quatre jours après le lancement de l’opération, le centre de santé de référence Moussa Diakité de Kati recevait toujours beaucoup de monde. Il fallait une grande patience aux enfants et à leurs accompagnateurs avant de parvenir aux agents vaccinateurs installés sous un hangar couvert de bâche.

La petite Fatoumata Konaté était venue très tôt avec son oncle, mais une trentaine de personnes l’avaient précédée dans le rang. « On est là depuis 6 heures du matin. On pensait être parmi les premiers, mais il faut voir comment on est positionné dans le rang. C’est dire qu’on est là encore pour un bon moment », se lamente l’oncle de la petite.

Le petit Abdoulaye Diarra, accompagné de son père, a attiré l’attention générale par la panique qu’il manifestait à la perspective de se faire piquer. A chaque instant, il tentait de s’échapper, obligeant son père à le retenir de force pour le positionner devant les agents vaccinateurs. Au moment de recevoir la dose du vaccin, le petit Abdoulaye a crié de toutes ses forces, communiquant sa frayeur tous les autres enfants qui attendaient leur tour.

Hier, quand nous sommes revenus au centre de santé de Kati, l’affluence avait tari. Les enfants arrivaient au compte-gouttes. Un agent vaccinateur a expliqué que le flux était très fort pendant la première semaine qui a suivi le lancement de la campagne. Une grande partie des agents vaccinateurs se sont déplacés à l’intérieur des quartiers, a ajouté notre interlocuteur.

Nous sommes alors partis sur les traces d’une équipe jusqu’au quartier Mission où l’affluence était moyenne vers 11 heures. Les agents vaccinateurs étaient installés sous un arbre devant une maison. Certains d’entre eux étaient occupés à retenir des enfants sur le visage desquels se lisait une peur bleue de la vaccination.

Rattrapé et retenu par les agents pour recevoir sa dose de vaccin, le petit David Camara, âgé de trois ans, a crié si fort que tous les autres enfants qui le suivaient dans le rang n’ont pu s’empêcher de l’imiter. Sa sœur, Miriam Camara, élève en 4è année, n’a pas réussi à retenir ses larmes. « Je n’ai pas peur d’être vaccinée. Seulement je compatis à la douleur de mon frère. Je pense que ça lui a fait trop mal, car il n’a pas voulu bien fixer son bras », se justifie-t-elle.

« Nous rencontrons des difficultés à vacciner certains enfants qui prennent peur. Ce matin, il a fallu trois grands gaillards pour immobiliser une adolescente de 13 ans. Le vaccinateur a perdu une dizaine de minutes avant de pouvoir lui administrer la dose », témoigne un agent de l’équipe en place.
Il n’a pas été non plus facile de vacciner le petit Machié (4 ans) et son frère cadet Samuel accompagnés de leur mère. Les deux mômes ont reçu leur dose de vaccin, les larmes aux yeux.

Le Dr. Youssouf Bamba est le chef focal de la surveillance épidémiologique du district sanitaire de Kati. C’est lui qui pilote l’ensemble des opérations. Ce sont, estime-t-il, plus de 8114 enfants qui ont été vaccinés depuis le début de l’opération au centre de santé de référence Moussa Diakité de Kati. L’objectif étant de vacciner 10 224 enfants, les équipes ont déjà réalisé un taux de plus de 80%. « Ces résultats ont été obtenus grâce aux quatre équipes que nous avons mises en place. Chaque équipe est composée de cinq personnes : deux agents vaccinateurs et trois volontaires. Nous avons mis l’accent sur l’information à travers les radios locales. Ce qui a fait que les gens sont massivement sortis la première semaine de la campagne. Nous avons enfin beaucoup collaboré avec les directions des écoles pour la mobilisation des élèves », détaille le Dr Bamba qui se dit satisfait des résultats obtenus sur le terrain. « Nos équipes n’ont pas rencontré de problèmes majeurs. Après la campagne, s’il y a des cas de rougeole confirmés dans une zone où nos équipes ont passé, nous allons spécialement nous en occuper. Souvent, ça arrive lorsque des enfants parviennent à échapper à la campagne ou si leur vaccination n’a pas réussi », note le médecin.

La campagne qui doit toucher environ 8 millions d’enfants de 9 mois à 14 ans sur l’ensemble du territoire prend fin officiellement demain, jeudi.

MADIBA KEÏTA

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