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L'express de Madagascar | Madagascar | 28/03/2015 | Lire l'article original
La guerre contre le SIDA est loin d’être gagnée même si le taux de prévalence reste en dessous de 1%. Le financement fait défaut pour mener la lutte. Neuf millions de dollars. C’est le gap du financement pour boucler le plan quinquennal de lutte contre la prolifération du VIH/SIDA jusqu’en 2017. Le combat est pourtant de longue haleine. L’année dernière, selon la statistique du Comité National de Lutte contre le SIDA (CNLS), trois cent quatre vingt un nouveaux cas ont été encore estimés.
« Les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) restent aux côtés de la Grande île dans cette lutte. Mais, il faut notamment la mobilisation de financement domestique effectué par le gouvernement, pour réaliser ce plan quinquennal », a lancé le docteur Claire Mulanga Tshidibi, directeur de l’ONU/SIDA à Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles. C’était hier, lors de la réunion entre le CNLS et les PTF à Anosy.
Le secrétaire exécutif du CNLS, Haja Razafindrafito, reste toutefois confiant, malgré ce manque de moyen financier. « Il n’y a pas que l’argent pour mener cette lutte. Cette somme n’est que l’évaluation numéraire de toutes les actions à entreprendre », a-t-il avancé. À l’entendre, la redynamisation du partenariat avec les ministères permet d’atteindre une grande partie de l’objectif. « Le ministère de l’Éducation nationale s’occupe, entre autres, des jeunes. Le partenariat avec ce ministère permet ainsi de sensibiliser une grande masse de population », poursuit le secrétaire exécutif du CNLS.
Quatre mille huit cent décès en 2013
Toutefois, le manque de financement a causé la rupture successive de l’approvisionnement d’antirétroviral (ARV) et des équipements, pour effectuer les dépistages dans les centres de santé, entre autres, au centre hospitalier universitaire de Joseph Raseta Befelatanana et du Bureau municipal d’hygiène, depuis les trois dernières années. Cent quatre vingt seize personnes vivant avec le VIH (PVVIH), selon toujours la statistique du CNLS, ont été perdues de vue, l’année dernière. Ces PVVIH présentent pourtant un risque pour la prolifération de cette maladie au sein de la société. Les principales causes de cette perte de vue est la stigmatisation des PVVIH ainsi que l’insuffisance de couverture sanitaire.
Selon aussi le rapport de l’ONU/SIDA, l’année dernière, quatre mille huit cent soixante PVVIH ont été décédées en 2013 selon les estimations. Ce chiffre semble le plus élevé au sein de l’océan Indien.
Les Seychelles n’ont ainsi enregistré que neuf décès à la même année. Quarante PVVIH sont morts à l’union des Comores et cinq cent trente trois décès de PVVIH décédés à l’île Maurice.
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