La médecine nucléaire connaît un second souffle. Les services d’oncologie viennent de se doter d’un nouveau matériel performant. Des équipements pour sécuriser la manipulation des produits radioactifs au centre hospitalier d’Andoha­tapenaka. Les patients qui ont besoin de faire un diagnostic d’évolution de leur état de santé, notamment du cancer, ou de le traiter n’auront plus désormais besoin d’attendre des heures voire des jours. Les nouveaux équipements d’une valeur de 57 000 euros offerts par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) hier, permettront d’accélérer leur accueil.

« Nous dépensons beaucoup de temps pour manipuler les produits radioactifs avant de l’administrer aux patients. Aussi n’avons-nous pu recevoir que huit patients par jour auparavant. Ces équipements permettront de multiplier par cinq le nombre de patients à consulter et à traiter par jour », a indiqué Andriamparany Ravelo Rasata, chef d’unité de la médecine nucléaire au centre hospitalier d’Andoha­tapenaka.

Mais l’évacuation sanitaire pour soigner le cancer n’est pas pour autant terminée même si les services de l’oncologie d’Andohatapenaka se dotent de ces nouveaux équipements en laboratoire. Aussi le patient nécessitant de la radiothérapie doit-il encore aller à l’étranger.

Radiothérapie

« La médecine nucléaire permet de soigner beaucoup de maladies comme la tumeur sur la thyroïde qui entraîne la mort dans des délais très courts. La maladie sanguine, le rhumatisme et la polyarthrite rhumatoïde peuvent être aussi soignés grâce à la médecine nucléaire. Bref il n’y a pas que la radiothérapie dans cette branche de la médecine », a souligné Andriamparany Ravelo Rasata.

Le professeur Mamy Lalatiana Andriamanarivo, ministre de la Santé publique, a, toutefois, affirmé durant la remise officielle de ce don que la réhabilitation de la radiothérapie au sein du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andriana­valona est en cours. « La radiothérapie sera fonctionnelle d’ici peu. Le gouvernement y travaille en collaboration avec l’AIEA », a-t-il annoncé. Le ministre de la Santé publique n’a pourtant pas indiqué le début des travaux. « L’appel d’offres est déjà en cours » poursuit le professeur Mamy Lalatiana Andriamanarivo.

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