Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Souffrez-vous de crises hémorroïdaires ? - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Maladies génétiques : l'équation de la prise en charge

Cameroon tribune | Cameroun | 31/03/2015 | Lire l'article original

En matière de santé, les spécialistes ont consacré la célèbre maxime selon laquelle « prévenir vaut mieux que guérir ». Au point de déployer dans les différents programmes de lutte contre les maladies, des moyens conséquents pour la prévention, qu'il s’agisse de vaccins, de campagnes de sensibilisation ou d’administration de produits prophylaxiques. Il n’en demeure pas moins une catégorie de maladies qui échappe à tout effort de prévention. Comme un rendez-vous programmé, elles résultent de l’inéluctabilité, car inscrites dans le patrimoine génétique du fait d’anomalies, de malformation chromosomique ou même de transmission héréditaire.

C’est le cas de la drépanocytose, l’hémophilie ou encore la trisomie. Et paradoxalement, ces pathologies "imprévisibles" sont aussi pour beaucoup, difficile voire impossible à guérir. Redoutables donc à double titre, ces maladies continuent pourtant encore à bénéficier de traitements mitigés. Il y a quelques années, Junior Mekinda, président de l’association Drépano-solidaire, se navrait de ce que malgré le nombre de victimes important qu'elle fait chaque année, au Cameroun et dans le monde, la drépanocytose ne bénéficie pas encore du même écho que le sida par exemple. Alors qu’aujourd’hui, un patient atteint du VIH et mis sous traitement (presque gratuitement grâce aux subventions des programmes gouvernementaux) peut vivre jusqu’à un âge avancé. Celui atteint de drépanocytose, en dépit de traitements onéreux, dépasse difficilement les 35 ans.

Le 21 mars dernier, la célébration de la journée consacrée aux maladies génétiques, est venue rappeler le drame que vivent les milliers de familles dont un membre souffre d’une de ces pathologies. Les pesanteurs sociologiques qui y ont longtemps vu la résultante de quelque entreprise mystique, a souvent entraîné la stigmatisation de ces malades. Jusqu’aux parents eux-mêmes, dont certains ont préféré la démission à ce combat de longue haleine que constitue le traitement. Ce d’autant que, la recherche ayant encore du mal à déterminer tous les tenants de ces pathologies, les traitements appliqués sont plus des rallonges de vie que des cures. Quant à celles des familles qui choisissent de faire face, le parcours est laborieux. Des produits extrêmement coûteux et un mode de vie à adopter aussi contraignant qu’onéreux. Sur la durée, beaucoup se seront essoufflés.

Dans ce secteur, les associations et ONG constituées autour de la lutte contre ces maladies rares (elles en sont aussi), se sont vite avérées d’un appui vital. Dans l’alerte des consciences et le plaidoyer déjà. Mais aussi dans l’encadrement psychologique et pédagogique des malades, de leurs proches, ce qui constitue déjà un énorme plus. Et plus important, pour la mobilisation des ressources, si nécessaires pour réchauffer l’espoir dans les familles concernées. C’est d’ailleurs souvent sur ces organisations de la société civile que les pouvoirs publics s’appuient à leur tour, pour recenser les malades et pouvoir leur venir en aide. Des services spécialisés ont d’ailleurs été mis en place tant au niveau de la sectorielle de la santé que de celle des Affaires sociales, afin d’apporter cet appui gouvernemental. Pour quel impact ? Et avec quelles perspectives d’amélioration du dispositif de prise en charge ? Autour de ces questions et de la crête d’espoir qu’elles dessinent, CT a choisi de croquer les visages de cette cause sociale, qui interpelle plus que jamais.

Eric ELOUGA

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_ferrer
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !