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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 07/04/2015 | Lire l'article original
Selon son président, M. Tiéné Kassoum, la naissance de cette organisation est partie d’un « constat de relâchement par certaines populations dans le respect des consignes sanitaires relatives aux mesures préventives de lutte contre cette maladie ». La convergence des vues sur le relâchement dans l’observance des mesures préventives contre la fièvre à virus Ebola a donné des idées à un collectif de volontaires pour intensifier la lutte à Maféré, dans le département d’Aboisso. Leur souci commun de maintenir la mobilisation contre l’épidémie les a conduit à mettre sur pied l’organisation des volontaires pour la prévention et la lutte contre l’Ebola.
Selon son président, M. Tiéné Kassoum, la naissance de cette organisation est partie d’un « constat de relâchement par certaines populations dans le respect des consignes sanitaires relatives aux mesures préventives de lutte contre cette maladie ».
Car, admet-il, « si l’anticipation de autorités gouvernementales a permis d’éviter jusque là le mal, « il faut constater que depuis quelques temps, les populations sont de moins en moins enclines à observer ces mesures de façon stricte ». A preuve, regrette-il, la consigne qui instruisait d’éviter de se serrer les mains n’est plus respectée ».
C’est conscient du danger que représente un tel relâchement que les volontaires à Maféré, ont décidé d’agir sur le terrain. Ils ont ainsi remis en route les campagnes de sensibilisation des populations. Depuis le vendredi 20 mars, ils ont procédé à Maféré, au lancement de leurs activités dans les villes du département.
A partir de cette localité, le président de l’organisation et ses partenaires comptent étendre leurs activités de sensibilisation et d’éveil dans toute la région du Sud Comoé.
Il s’est dès lors réjoui du retour sur scène du gouvernement à travers le ministère de la santé et de la lutte contre le sida. Lui qui rappelle depuis quelques temps aux populations l’existence du risque pour le pays.
Le rôle de veille des volontaires ne prendra fin, explique M. Kassoum que, « lorsque les autorités compétentes donneront le feu vert quant à l’éradication du mal dans la sous région et au risque zéro pour le pays ».
Arsène Kanga
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