Un point de presse suivi d’une marche de sensibilisation ont eu lieu le week-end dernier à Yaoundé dans le cadre de la 8e journée mondiale. Le 27 avril prochain, se célèbrera la 8e Journée mondiale de lutte contre le paludisme au Cameroun. L’annonce a été faite vendredi dernier à Yaoundé par le Dr Etienne Fondjo, secrétaire permanent du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). C’était au cours d’un point de presse. Une série d’activités est prévue, à cet effet, pendant plusieurs jours.

Notamment une marche de sensibilisation qui s’est déroulée samedi dernier suivie de la démonstration d’installation des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (Milda) et de la sensibilisation des jeunes aux bonnes attitudes et pratiques vis-à-vis de cette maladie. Le programme prévoit ce jour une compétition animée par les étudiants de la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de Yaoundé I. Le paludisme étant la première cause de mortalité au Cameroun, l’objectif de cette 8e Journée mondiale est de réduire de 75% le taux de morbidité et de mortalité dus à cette maladie.

Le thème retenu pour cette édition reste le même depuis 2013 : « Investir dans le futur : vaincre le paludisme. » Ce thème, selon le coordonnateur, invite à la mobilisation des fonds. Ceci afin de venir à bout de cette maladie. Raison pour laquelle l’innovation de cette édition vise à mobiliser les partenaires du PNLP à un financement exhaustif, parce que les mécanismes de lutte contre cette maladie sont nombreux. Afin d’arriver donc à bout de cette endémie, le secrétaire permanent du PNLP a annoncé une campagne de distribution de plus de 12 millions de moustiquaires sur l’ensemble du territoire national, d’ici le mois de juin prochain. « L’utilisation des Milda est passée de 13% à 40%. Grâce à cette amélioration, la campagne de distribution se fera en trois étapes. Premièrement dans les régions de l’Est, du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et du Sud, ensuite dans le Grand Nord, suivra enfin le reste », a expliqué le Dr Etienne Fondjo. Les cibles étant en majorité les enfants de zéro à cinq ans et les femmes enceintes.

Assiatou NGAPOUT

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