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Revue de presse de Santé tropicale

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Asthme : attention aux anti-inflammatoires non stéroïdiens

Sidwaya | Burkina Faso | 04/05/2015 | Lire l'article original

L’asthme ! Une maladie qui parait bien banale mais handicape des personnes toute leur vie. C’est une maladie insidieuse qui peut évoluer lentement sans que le patient ne s’en rende compte. Pourtant, mieux connaître les caractéristiques de la pathologie à travers ses signes cliniques permet un traitement approprié. C’est pourquoi, dans le cadre de la journée mondiale de l’asthme, célébrée chaque 5 mai, plusieurs associations, ONG, et personnel de santé, profitent passer un message de sensibilisation.

En référence aux statistiques du ministère de la santé, en 2013, 19 933 personnes ont consulté pour cause d’asthme. En 2012, 29 405 personnes ont été reçues dans des formations sanitaires pour le même mal. Il faut préciser que ces chiffres sont insignifiants et ne sauraient traduire la réalité sur le terrain. Car, aucune enquête exhaustive ou dépistage n’a encore été fait pour détecter les personnes souffrant d’une maladie asthmatique au Burkina Faso. Il s’agit ici des patients qui se sont rendus volontairement à l’hôpital pour cause d’asthme ou des suites de difficultés respiratoires dans un centre de santé. Cependant, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2013, il y avait 235 millions d’asthmatiques dans le monde. L’asthme est une pathologie inflammatoire chronique des bronches associant plusieurs processus dont une hyperréactivité des bronches, une inflammation locale et un épaississement des parois des bronchiques accompagnés d’une formation de mucus et une broncho constriction, c’est-à-dire une diminution du diamètre des bronches. Elle est une maladie non transmissible de première importance. Bref, Il s’agit d’une affection chronique des voies de passage de l’air dans les poumons, qui provoque leur inflammation et un rétrécissement de leur calibre. A l’occasion d’une crise d’asthme, les bronches se contractent, puis développent un œdème diminuant leur diamètre. Les bronches s’obstruent et empêchent l’air de circuler. A propos des causes de l’asthme, il faut dire que l’on n’a pas encore complètement élucidé les plus profondes. Mais, les plus gros facteurs de risque sont liés à l’association d’une prédisposition génétique et l’exposition à l’inhalation de substances et de particules dans l’environnement, susceptibles de provoquer des réactions allergiques ou d’irriter les voies respiratoires, comme par exemple : les allergènes à l’intérieur des habitations (comme les acariens dans la literie, les tapis et les meubles rembourrés, les polluants et les squames des animaux de compagnie), les allergènes extérieurs (pollens et moisissures), la fumée du tabac, les produits chimiques irritants sur le lieu du travail, la pollution de l’air. En outre, l’air froid, les émotions fortes, en cas de peur ou de colère par exemple, ou l’exercice physique, font partie des autres facteurs possibles de déclenchement d’une crise d’asthme. Même certains médicaments peuvent déclencher des crises d’asthme. Il s’agit essentiellement des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des bétabloquants (prescrits contre l’hypertension, les affections cardiaques et la migraine). Les anti-inflammatoire non stéroïdiens (AINS), sont des médicaments aux propriétés analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Ils réduisent la douleur, la fièvre et l’inflammation. Les deux AINS les plus connus sont l’aspirine et l’ibuprofène. L’on associe également l’urbanisation à une augmentation des cas d’asthme, mais ce lien n’a pas encore été clairement établi. L’asthme est une maladie non transmissible de première importance qui se caractérise par des crises récurrentes où l’on observe des difficultés respiratoires et une respiration sifflante. Le diagnostic d’une crise d’asthme typique et caractéristique est assez simple à effectuer. Une grande majorité des asthmatiques ne présente pas des crises sifflantes de ce type et vivent des années avec un asthme évoluant lentement mais sûrement. C’est pourquoi, savoir reconnaitre les signes devant faire évoquer le diagnostic est probablement le conseil le plus important que chaque patient doit comprendre.

Toux nocturne et douleurs dans la poitrine, facteurs déterminants

Des épisodes de toux sèche évoluant depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois ou années survenant le plus souvent le soir, au cours de la nuit peuvent être des signes de l’asthme. Un essoufflement, la sensation de perdre son souffle sont des éléments pouvant évoquer la maladie asthmatique. Certains enfants ou adultes présentent une grande fatigue témoignant de cette maladie. De nombreuses personnes présentent pendant des années des manifestations de ce type qui ne sont pas diagnostiquées comme étant liées à l’asthme. La maladie, non traitée, s’aggrave petit à petit et évolue vers une insuffisance respiratoire aux conséquences parfois sévères et difficilement maitrisables. Par ailleurs, d’autres symptômes peuvent faire penser à un asthme. Ces symptômes se matérialisent par une gêne ressentie au cours de certaines activités comme la pratique d’un sport ou courir après un bus. Un essoufflement survient lors de la montée de deux à trois étages, lors de la marche ou au repos. La personne asthmatique est réveillée la nuit ou plus tôt que d’habitude par une toux, une oppression, des sifflements et des douleurs dans la poitrine. Un nouveau-né qui présente au moins trois épisodes de sifflements respiratoires, une gêne respiratoire, plusieurs bronchites sifflantes ou bronchites ‘’asthmatiformes’’, avant l’âge de deux ans doit être considéré comme un enfant asthmatique. Si l’asthme ne peut être guéri, une prise en charge appropriée peut permettre de maîtriser la maladie et ainsi conserver aux malades, une bonne qualité de vie. Une médication de courte durée est administrée pour soulager les symptômes. Une médication à long terme, comme des corticostéroïdes par inhalation, est nécessaire pour maîtriser la progression d’un asthme sévère. Les personnes présentant des symptômes persistants doivent recevoir une médication quotidienne à long terme pour maitriser l’inflammation sous-jacente et prévenir les symptômes et les exacerbations. L’accès insuffisant aux médicaments est l’une des raisons importantes du mauvais contrôle de l’asthme dans de nombreux endroits. Les médicaments ne sont pas le seul moyen de lutter contre cette maladie. Il est également important d’éviter tout ce qui peut déclencher des crises, c’est-à-dire des stimulations provoquant des irritations ou des inflammations des voies respiratoires. Avec l’aide du médecin, chaque asthmatique doit apprendre à éviter ce qui lui déclenche des crises. Bien que l’asthme fasse moins de victimes que les pneumopathies obstructives chroniques ou d’autres maladies chroniques, des médicaments mal adaptés ou une mauvaise observation du traitement peuvent entraîner la mort. Tous ces aspects ont conduit l’OMS à reconnaître l’asthme comme une maladie de grande importance en santé publique. L’Organisation joue un rôle dans la coordination de l’action menée au niveau international contre la maladie. Sa stratégie consiste à soutenir les États membres qui cherchent à réduire la charge de la maladie, les incapacités et la mortalité prématurée qu’elle entraîne. Les objectifs du programme sont d’assurer une surveillance pour déterminer l’ampleur du problème, analyser ses déterminants et suivre les tendances, en mettant l’accent sur les populations pauvres et défavorisées. Il s’agira également d’une prévention primaire pour réduire l’exposition aux facteurs de risque courants, notamment la fumée du tabac, les infections fréquentes des voies respiratoires inférieures chez l’enfant et la pollution de l’air (à l’intérieur, à l’extérieur et sur le lieu de travail), déterminer des interventions efficaces et peu coûteuses, actualiser les normes de soins et les rendre plus accessibles aux différents niveaux du système de santé, améliorer l’accès à des interventions d’un bon rapport coût/efficacité, et notamment aux médicaments.

Gaspard BAYALA
Sources : santé-médecine.net, aide-mémoire n°307 extrait de www.oms.com

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