« Combler les lacunes en matière de vaccination ». C’est le thème de la semaine mondiale de la vaccination qui a démarré depuis le 24 avril dernier et qui a pris fin récemment. C’est à cette occasion qu’un déjeuner de presse a eu lieu il y a quelques jours à l’hôtel Tiama au Plateau où Dr. Comoé Jean du programme national de lutte contre le cancer a annoncé qu’une démonstration du vaccin contre le col de l’utérus aura lieu dès la prochaine rentrée scolaire dans les villes de Korhogo au nord, et à Abengourou, à l’est de la Côte d’Ivoire.

« Au bout de ces deux ans, nous allons avec nos partenaires intégrer le vaccin dans le programme élargi de vaccination de façon routinière si la période d’essai est concluante. C'est-à-dire si nous arrivons à toucher 50% de la cible », a-t-il expliqué. Le virus responsable de ce cancer est les papilloma virus. « 70 femmes sur 100 s’infectent avec des papillomavirus au cours de leur vie », selon le conférencier. D’après lui, le cancer du col de l’utérus est le 2e cancer le plus fréquent chez les femmes en Côte d’Ivoire chez les femmes âgées de 15 à 44 ans. Environ 1 346 nouveaux cas de cancer du col utérin sont diagnostiqués chaque année en Côte d'Ivoire (estimation pour 2012) et 866 femmes meurent chaque année de la maladie. Dr. Brou Noel, directeur du Programme Elargi de Vaccination (Pev) a à cette occasion défini la vaccination comme « un procédé consistant à introduire un agent extérieur (le vaccin) dans un organisme vivant afin de créer une réaction immunitaire positive contre une maladie infectieuse. La substance active d’un vaccin est un antigène dont la pathogénicité est atténuée destiné à stimuler les défenses naturelles de l'organisme (le système immunitaire) ».

Coulibaly Zié Oumar

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