Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Analyses médicales : la part importante du privé

L'essor | Mali | 09/06/2015 | Lire l'article original

Aujourd’hui, certains établissements accomplissent de gros efforts d’investissement pour répondre aux attentes des malades, en matière de diagnostic. Les scientifiques du monde entier s’accordent parfaitement sur l’importance du diagnostic dans la prise en charge des maladies. Un fort quota de ces experts sont convaincus qu’un diagnostic bien posé est déjà un traitement réussi à 50%.

La quête de qualité, en termes de diagnostic et de prise en charge des besoins des maladies, requiert la disponibilité d’établissements performants dans le public et dans le privé. Aujourd’hui des établissements privés (laboratoires, cabinets médicaux d’analyses) font autorité dans la prise en charge des examens complémentaires. Ils accomplissent de gros efforts d’investissement pour répondre aux attentes des malades, en matière de diagnostic et de promptitude à rendre les résultats.

C’est dans cette démarche de qualité que s’inscrivent, quelques rares laboratoires et cabinets médicaux privés. Ils ne sont pas seuls à réaliser des examens complémentaires de qualité. Plusieurs établissements hospitaliers publics constituent des références, mais on ne le dit pas assez. Il ne s’agit pas d’établir une quelconque comparaison entre les deux secteurs. Ils doivent travailler en parfaite intelligence pour le bonheur des malades.

Le secteur privé dans le domaine du diagnostic augmente les possibilités de notre pays et parfois avec des équipements de dernières générations. Il serait intéressant d’établir, un jour, la proportion d’examens complémentaires, notamment, les analyses biomédicales, les examens radiologiques voire scanographiques réalisés par le secteur privé.

Pour ces examens complémentaires, bien dans les cordes de nos hôpitaux, les malades sont contraints de recourir aux établissements de diagnostic dans le privé. La raison est que certaines structures publiques étalent une incroyable incapacité à réaliser même les examens les plus basiques, soit du fait de problèmes de maintenance des équipements, pourtant acquis à coût de millions de Fcfa, soit pour des ruptures de consommables.
Sans tomber dans une quelconque polémique, ces insuffisances provoquent des grincements de dents chez nos compatriotes. Les malades interpellent le ministère de la Santé et de l’hygiène publique. Celui-ci a le devoir d’être plus regardant sur les choses dans un hôpital public, bien fréquenté du fait de sa position géographique mais aussi des compétences qui y officient.

à 5 000 F contre 20 000 Fcfa. Les possibilités de diagnostic sont rassurantes dans les établissements privés. Ceux-ci disposent, pour une bonne dizaine, de compétences et des appareils ultra modernes capables de réaliser les analyses et les examens les plus pointus. Parmi ces structures privées dont la réputation est amplement justifiée, du fait des analyses compliquées qu’elles peuvent effectuer, figure le laboratoire Mérieux, les laboratoires Algi et PA&KA, le cabinet médical « la Rosette » et plusieurs autres. Ces structures sont aujourd’hui prisées pour la qualité de leurs examens. La preuve ? Il suffit de faire un tour dans ces structures privées ou d’écouter les commentaires flatteurs de praticiens hospitaliers qui en réfèrent, de plus en plus, des malades.

Les capacités des établissements privés sont peu connues, en termes de diagnostic et de promptitude à rendre les résultats. Pour mieux éclairer la lanterne des lecteurs, nous avons rencontré les premiers responsables du cabinet médical « la Rosette ». Cet établissement continue sa progression ambitieuse, avec obstination en déployant beaucoup d’imagination. Il réalise une gamme variée d’examens complémentaires et le plus souvent de pointe en imagerie médicale : radiographie, échographie, mammographie et scanner.

La Rosette dispose d’un scanner. Le Dr Hassane Hama Guissé, promoteur de la Rosette, affiche l’ambition d’acquérir un scanner de 64 barrettes (plus performant) voire un équipement IRM (imagerie par résonance magnétique). Il assure que les choses se font graduellement. Et sa détermination à assurer le leadership en matière de diagnostic, dans notre pays, reste intacte. Notre interlocuteur est bien conscient de la réputation de sa structure et il entend garder le cap sur les performances. Le Dr Hassane Hama Guissé précise que son établissement envisage prochainement de faire la mammographie à 5 000 F contre 20 000 Fcfa . Sans avoir une vocation humanitaire, la Rosette fera ainsi œuvre utile. Le Dr Adama Traore est l’un des plus proches collaborateurs du patron de la « Rosette ». Ce médecin a le triomphe modeste. Il estime qu’il faut rendre à César ce qui lui appartient. Il explique que l’équipe du cabinet médical « la Rosette » est motivée par l’exigence de qualité et la volonté de répondre aux aspirations du pays, en matière de possibilités de diagnostic. « Nous donnons de très bons résultats dans nos examens complémentaires » affirme- t-il.

Aujourd’hui, au-delà de la Rosette, et des autres établissements privés capables de réaliser des prouesses en matière de diagnostic, notre pays doit s’inscrire dans la dynamique du progrès constant dans le public et le privé.

B. DOUMBIA

Bruxisme : attention aux conséquences !

Bruxisme. Peut-être que vous en êtes atteints sans le savoir ? Une explication du phénomène s’impose pour mieux le comprendre. Il est indiqué comme une parafonction de la dent. Selon la littérature médicale « la dent est le tissu le plus dur du corps. Le rôle des dents n’est pas uniquement d’assurer la mastication. Elles soutiennent aussi les joues et les lèvres et contribuent à l’esthétique du visage ainsi qu’à la qualité de la prononciation ».

Le bruxisme se fait en marge de ces fonctions habituelles d’où la notion de parafonction. Les spécialistes expliquent la pathologie comme des grincements de dents. En d’autres termes, il s’agit d’un mouvement inconscient qui se produit très souvent la nuit quand le bruxomane dort. Les spécialistes estiment que les bruxomanes encaissent des choses qu’ils ressortent la nuit en dormant du fait d’un stress lié au travail ; à la famille voire à d’autres préoccupations.

Mais les spécialistes sont unanimes à reconnaître que le bruxisme constitue, de plus en plus, un fréquent motif de consultation au centre hospitalier universitaire d’odontostomatologie (CHUOS). Sans donner de statistiques exactes sur le phénomène, le Dr Ahmed Ba, praticien du (CHUOS) relève que les médecins dentistes en rencontrent beaucoup de cas maintenant.

Le spécialiste explique que la majorité des bruxismes est d’origine centrale, c’est-à-dire liée au système nerveux, donc liée au stress. Très peu de travailleurs dans notre pays échappent à cette angoisse, cette perturbation. Ce qui fait de chacun de nous un potentiel bruxomane. Le bruxisme est un phénomène de grincement de dents qui se fait généralement lors du sommeil, même si les spécialistes admettent qu’il y a aussi un bruxisme d’éveil (mais vraiment très rare). Les manifestations du bruxisme diffèrent. A en croire notre interlocuteur du CHUOS dans le bruxisme centré, la personne atteinte claque les dents dans le sens vertical pendant que dans le bruxisme excentré, c’est un mouvement de mastication.

Le Dr Ahmed Ba du CHUOS indique qu’il y a deux types de bruxisme. Le bruxisme primaire est lié à la hauteur et à la mobilité des dents. Dans cette situation, la personne touchée cherche une position de confort et en impose aux muscles et finit par les conditionner. Le bruxisme secondaire est le plus souvent dû à des problèmes neurologiques ou psychiatriques. Le Dr Ahmed Ba est on ne peut plus clair. Il observe que les causes du bruxisme sont essentiellement d’ordre neurologique ou psychiatrique dans 60 à 80% des cas.

Le bruxisme ne doit aucunement être négligé. Parce qu’au fil du temps, il peut avoir des conséquences. Au niveau de la bouche, souligne le médecin de centre hospitalier, les frottements entraînent une usure, une abrasion des dents. A partir de là, les spécialistes expliquent que la douleur peut s’installer et entraîner des problèmes d’inflammation de la gencive et hypertrophie des muscles. Il peut surgir après des douleurs articulaires.

Fort de cette réalité et convaincu de la nécessité d’une prise en charge globale, c’est-à-dire par une équipe pluridisciplinaire, le praticien du CHUOS est conscient qu’au-delà des solutions locales d’odontostomatologistes, il faut amener les bruxomanes à se faire occuper, à pratiquer le sport. Parfois les médecins ont recours à des tranquillisants dans le cadre de la prise en charge du phénomène.

Le bruxisme touche les deux sexes avec une prédilection pour les hommes, plus enclins à se stresser que les femmes. Mais le constat est aussi établi par les médecins que les sujets d’un certain âge sont les plus atteints.

B. D

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_dafra
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_strides
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !