Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 16/06/2015 | Lire l'article original
Toutefois, elle a reconnu que « malgré les efforts soutenus de l’Etat, beaucoup reste encore à faire pour atteindre une amélioration significative de la situation des enfants en général et en particulier des jeunes filles », a-t-elle noté. La Côte d’Ivoire, à l’instar de la communauté internationale, a marqué un temps d’arrêt, ce mardi 16 juin 2015, pour commémorer la Journée de l’enfant africain. A cet effet, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, a, dans un communiqué publié, le mardi 16 juin, à Abidjan, relevé les difficultés auxquelles sont confrontées les enfants, tout en dévoilant la politique du gouvernement en faveur de leur bien-être.
Toutefois, elle a reconnu que « malgré les efforts soutenus de l’Etat, beaucoup reste encore à faire pour atteindre une amélioration significative de la situation des enfants en général et en particulier des jeunes filles », a-t-elle noté.
« Selon une enquête menée par EDS/MICS 2011-2012, en Côte d’Ivoire, bien que la loi fixe l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les femmes, 12% sont déjà en union avant même d’atteindre l’âge de 15 ans et 36% des filles de 18 ans ont déjà contracté le mariage », a déploré la première responsable de la famille.
« Le mariage précoce, au-delà des conséquences graves qu’il provoque sur la santé de la jeune fille (lien avec grossesses précoces, VIH/Sida, etc.), a des effets néfastes évidents sur son éducation, son épanouissement, son autonomisation et sur sa vie tout entière », a constaté la ministre.
L’Etat, à travers le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, a entrepris un certain nombre d’actions en direction des enfants face à ce tableau concernant la situation de l’enfant en Côte d’Ivoire, particulièrement de la jeune fille.
Il s’agit de la loi relative à l’interdiction du travail des enfants ; la vulgarisation de la loi n°98-756 du 23 décembre 1998 réprimant le mariage précoce des jeunes filles ; les dispositions relatives à l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes (Cedef); la vulgarisation de la stratégie nationale de lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG); l’élaboration d’un plan accéléré de lutte contre les mariages précoces, etc.
La Journée de l’enfant africain a été instituée en juillet 1990, à travers la Résolution Cmres-1290 (XL) de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA).
Le thème retenu cette année est : « 25 ans après l’adoption de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE) : accélérons les efforts » avec pour sous-thème « Protection des enfants: la responsabilité des parents ».
Au-delà de cette commémoration, il s’agit pour les États africains préoccupés par le bien-être de leurs enfants et partant du devenir du continent, de marquer un temps de réflexion sur les conditions de vie des enfants en Afrique, de faire le point sur la situation de violation des droits de l’enfant. Mais aussi de renouveler leurs engagements à prendre des mesures appropriées afin d’assurer davantage un mieux-être à l’enfant.
Isabelle Somian
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux