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L'express de Madagascar | Madagascar | 24/06/2015 | Lire l'article original
Le Laboratoire des Radio-isotopes (LRI) d’Ambohimirary s’est arrêté depuis un an et demi, après que l’appareil pour soigner le cancer est tombé en panne, afin de soigner les patients. Aussi, la liste d’attente des patients qui sollicite le gamma camera s’allonge-t-elle au fil des jours. « Quelque mille cinq cents personnes par an effectuent un diagnostic au LRI. Nous y soignons différentes maladies, grâce à la médecine nucléaire comme le goitre, le cancer des os, la tumeur cérébrale, le cancer de la thyroïde. À cause de cette panne, un millier de personnes attendent aujourd’hui d’être diagnostiquées et soignées », a indiqué Ravelo Andriamparany Rasata, chef de service de médecine nucléaire au LRI. C’était hier, lors de la célébration du 50ème anniversaire de ce laboratoire de l’université d’Antananarivo.
L’espoir pourrait, toutefois, renaître à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Cette agence internationale a commencé à réparer l’appareil depuis quelques semaines. « Le gamma camera a commencé à être fonctionnel depuis un mois. La phase d’essai commence petit à petit, grâce aux techniciens de l’AIEA. Mais, il faudrait attendre la source radioactive, avant de reprendre le traitement des patients », ajoute Ravelo Andriamparany Rasata. Le lieu du traitement sera toutefois déplacé à l’hôpital d’Andohatapenaka. « Le traitement va reprendre prochainement », rassure le chef de service de la médecine nucléaire au LRI. Pour Harisoa Vaohirana Soalimanana, une patiente atteinte du cancer de la thyroïde, le gamma camera l’a sauvée. « J’ai été atteinte du cancer de la thyroïde à l’âge de 50 ans. C’est la source radioactive qui m’a soignée. Toutefois, les médecins m’ont isolée pendant quelques jours au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona à cause d’un taux assez élevé de la radioactivité », a-t-elle témoigné.
Le coût du soin reste le principal problème des patients. Il faut débourser 15 000 euros pour soigner le cancer du foie et de la prostate. Le LRI, faute d’une politique de l’État, se limite, pour l’instant, à soigner quelques types de cancer. Ravelo Andriamparany Rasata a, par contre, promis qu’un nouveau type de gamma-caméra dit Pet-scan sera attendu d’ici la fin de l’année, pour rendre plus performant le diagnostic du cancer.
Vonjy Radasimalala
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