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Revue de presse de Santé tropicale

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Impact de la sous-nutrition au Burkina Faso : plus de 409 milliards de FCFA de pertes en 2012

Sidwaya | Burkina Faso | 23/06/2015 | Lire l'article original

Le rapport de l’étude réalisée en 2012 sur le coût de la faim au Burkina Faso a été présenté le mardi 23 juin 2015 à Ouagadougou. Il en ressort que le « pays des Hommes intègres » perd annuellement plus de 409 milliards de F CFA du fait de la sous-nutrition infantile. Le Burkina Faso perd chaque année plus de 409 milliards de FCFA, soit 7,7 % de son Produit Intérieur Brut (PIB) à cause de la sous-nutrition infantile.

Cette perte correspond aux sommes dépensées en soins de santé, en charges supplémentaires pour l’éducation pour les enfants malnutris et les déficits engendrés par la faible productivité des adultes qui ont été victimes de la sous-nutrition pendant leur enfance. Ces données proviennent du rapport de l’étude réalisée en 2012 sur le coût de la faim au Burkina Faso par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en partenariat avec l’Union africaine, la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et les ministères en charge de l’agriculture, la santé, l’éducation et l’action sociale. Le lancement officiel dudit rapport a été fait le mardi 23 juin 2015 à Ouagadougou par le ministre en charge de la sécurité alimentaire, François Lompo, par ailleurs représentant du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida. Dans le domaine de la santé, le rapport indique que 40,1% des mortalités infantiles sont dues à la sous-nutrition et qu’environ 2 millions de cas d’épisodes cliniques des enfants de moins de 5 ans étaient associés à ce fléau en 2012. Et la prise en charge de ces cas a coûté 32,195 milliards de F CFA à l’Etat et aux parents, selon le rapport. S’agissant de l’éducation, il révèle que les enfants souffrant de sous-nutrition ont un taux de redoublement plus élevé que leurs pairs en bonne santé de l’ordre de 11,5%. Ce qui aurait généré 13 201 cas additionnels de redoublement et imputé au système éducatif et aux familles, un coût de 853 millions de F CFA. De plus, l’étude stipule que 51,7% des adultes burkinabè, soit 4 743 580 personnes en âge de travailler, ont souffert d’un retard de croissance étant enfant et qu’ils ne sont pas en mesure d’atteindre leur potentiel réel en raison d’une capacité physique et cognitive plus faible. Cet état de fait engendre, à en croire le rapport, une perte de 376, 615 milliards de F CFA par an.

Renforcer la coordination de toutes les actions

Selon le représentant du PAM au Burkina Faso, Jean Charles Dei, les objectifs de l’étude sur le coût de la faim sont, entre autres, d’estimer l’impact social et économique de la malnutrition infantile, de fournir des informations aux décideurs politiques et de les sensibiliser afin qu’ils prennent des mesures idoines pour l’éradication de la faim au Burkina Faso. Pour lui, un pays ne saurait atteindre une croissance inclusive sans la résolution des problèmes de sécurité alimentaire et de nutrition. Aussi, il a demandé aux autorités burkinabè de mettre en œuvre les recommandations de l’étude qui encourage le pays à ne pas se contenter d’un niveau « acceptable » de malnutrition et de travailler à réduire dans de brefs délais le taux de 10%. Ceci, à travers l’accroissement des investissements dans la lutte contre la sous-nutrition pendant les mille premiers jours de vie de l’enfant, la mise en place d’une politique multisectorielle de lutte contre la malnutrition, le renforcement de la coordination entre les intervenants, la sensibilisation des populations à l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène et de nutrition en faveur des enfants et des femmes enceintes. Un appel qui semble avoir été entendu par les autorités burkinabè. En effet, le ministre François Lompo a déclaré que le gouvernement veillera à une appropriation des résultats de l’étude par les populations et qu’il mettra en place un dispositif de suivi de la mise en œuvre des recommandations. « Nous allons utiliser les résultats de l’étude pour améliorer la politique nationale en matière de santé nutritionnelle et définir des programmes et stratégies de mise en œuvre », a-t-il promis. Il a aussi souligné que l’accent sera mis sur la sensibilisation des populations car, pour lui, les produits agricoles burkinabè sont en mesure de leur assurer une bonne qualité nutritionnelle.

L’étude sur le Coût de la Nutrition en Afrique (CDFA) est une initiative régionale menée par la commission de l’UA. Elle a d’abord été réalisée pour sa première phase dans quatre pays à savoir l’Egypte, l’Ethiopie, l’Ouganda et le Swaziland. Le Burkina Faso est l’un des 8 pays qui ont été retenus pour la 2e phase en 2012.

Eliane SOME

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