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L'express de Madagascar | Madagascar | 25/06/2015 | Lire l'article original
Le personnel médical pour faire fonctionner l’hôpital d’Anosiala fait défaut. Il faudrait attendre plusieurs semaines avant qu’il atteigne sa vitesse de croisière. Les failles dans la Santé publique mise à nu. Alors que la construction du nouvel hôpital d’Anosiala, district d’Ambohidratrimo, a été achevée en septembre 2014 selon l’ambassadeur de Chine, Yang Min, le personnel médical pour le faire fonctionner, fait toujours défaut aujourd’hui.
« Quatre vingt dix neuf employés font tourner l’hôpital dont vingt-sept médecins, dix sept paramédicaux et cinquante cinq personnels administratif et d’appui », a indiqué le professeur Duval Gaëtan Solofomalala, directeur d’établissement de l’hôpital. Les centres médicaux où ont été débauchés ce personnel médical restent toutefois un mystère. C’était hier lors de l’inauguration de cette infrastructure de 40 milliards d’ariary selon toujours l’ambassadeur de la Chine dans son discours.
Le nouvel hôpital de 23 400m2 divisé en quatre bâtiments a pourtant une capacité d’accueil de cent cinquante lits. Il abrite aussi une vingtaine de spécialités, entre autres l’imagerie médicale, le service d’Oto-rhino-laryngologie, l’orthopédie-traumatologie, la chirurgie pédiatrique, l’hémato-chirurgie, la médecine interne, la gastro-entérologie, la stomatologie, l’anatomie pathologique. « Aujourd’hui ce sont le service pédiatrique et la médecine interne qui sont fonctionnels », a ajouté le professeur Duval Gaëtan Solofomalala.
Aucune chirurgie n’a été ainsi pour l’instant effectuée malgré la mise en place d’un générateur d’oxygène et d’une plateforme technique de pointe. « Il n’y a qu’un seul infirmier anesthésiste dans l’hôpital. Il est difficile de mener une opération dans ces conditions », a confié un médecin.
Tout en attente
Le plateau technique permettant d’effectuer la transplantation rénale attend aussi un personnel médical qualifié. « Il faut attendre le texte régissant cette transplantation d’organe avant de l’effectuer. Ce texte devrait être soumis à la Chambre basse à la prochaine session ordinaire. Toutefois deux professeurs suivent déjà en Turquie une formation pratique sur la transplantation de rein », poursuit le professeur Duval Gaëtan Solofomalala. Afin d’appuyer également les équipes médicales, des médecins sud africains sont attendus pour mener des opérations de la hanche et des genoux. « L’évacuation sanitaire à l’étranger devrait maintenant diminuer. Nous disposons déjà du plateau technique adéquat », a rassuré le professeur Mamy Lalatiana Andriamanarivo. Toutefois aucun calendrier n’a été avancé sur le fonctionnement de tous les services médicaux. Aussi le laboratoire dernier cri de l’hôpital d’Andohatapenaka a attendu plusieurs semaines avant d’avoir un médecin chef de service. La fibroscopie et l’électrocardiogramme ont manqué de techniciens, pendant plusieurs semaines.
Vonjy Radasimalala
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