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Revue de presse de Santé tropicale

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Pour une prise en charge plus efficace du VIH/Sida : les acteurs de la médecine moderne et traditionnelle en conclave à Thiès

Walfadjri | Sénégal | 27/06/2015 | Lire l'article original

Une soixantaine de tradipraticiens venus de quatorze régions du pays se sont retrouvés hier en conclave dans la salle de conférence de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Une rencontre de travail en relation avec l’Alliance Nationale Contre le Sida (ANCS) qui s’est voulue un moment fort de plaidoyer pour une prise en charge efficace de cette pandémie du Sida. La pertinence d’une telle démarche résidant dans la place qu’occupe la médicine traditionnelle dans les sociétés africaine, en général, et sénégalaise en particulier. Une importante place qui avait, à l’époque, amené l’ANCS à se rapprocher des acteurs de cette médecine traditionnelle pour les sensibiliser sur la pandémie et engager la lutte en toute intelligence avec eux.

C’est ainsi que 3227 tradipraticiens établis dans l’ensemble des quatorze régions du pays ont été formés et 713 d’entre eux ont même passé les tests de dépistage. Mieux, ils ont mis en place une Ong dénommée Guestu pour pouvoir s’impliquer davantage dans la lutte aux cotés des structures sanitaires modernes. En effet, ces acteurs de la médecine traditionnelle ont fait depuis longtemps le sermon de référer les malades qu’ils reçoivent dans les structures sanitaires où ils font des analyses pour se fixer sur la pathologie qui les affecte. C’est seulement après ces analyses et tests qu’ils acceptent ou non le patient. Cette nouveauté dans la démarche, Mamadou Bâ tradipraticien coordonnateur de l’ONG Guestu l’explique par la claire conscience qu’ils ont aujourd’hui du fait qu’il n’y a pas encore dans la gamme de produits de la pharmacopée un seul remède contre le VIH/Sida. Pis, reconnaît-il, aucun tradipraticien ne peut déceler ce virus dans le sang d’un patient. Laquelle conscience leur a aussi permis de comprendre que le Sida était différent des maladies sexuellement transmissibles et autres hémorroïdes qu’ils avaient l’habitude de soigner.

Aussi le conclave de Thiès se veut-il un moyen de barrer la route à certains d’entre leurs confrères qui, depuis quelques temps, multiplient des sorties à travers les médias pour annoncer qu’ils peuvent soigner le Sida. Toutes annonces qui sont fausses et qui, si on n’y prend garde, sont porteuses de risque quant à une recrudescence de la pandémie. Et Mamadou Bâ de trancher : « La médicine traditionnelle n’a pas encore trouvé un médicament pour soigner la maladie du Sida. Il faut que cela soit clair ». Cette mise au point du tradipraticien sera bien appréciée par Ousseyenou Badio, assistant de programme à l’ANCS. Pour ce dernier, c’est un grand pas dans la lutte contre le Sida que d’avoir à ses côtés les acteurs de la médecine traditionnelle. Selon lui, que ces derniers aient la parfaite conscience qu’ils n’ont pas, pour l’heure, les moyens de guérir le mal, c’est une avancée remarquable. Aussi dira-t-il que les tradipraticiens qui composent l’ONG Guestu ne sont pas de simples relais pour l’ANCS mais des acteurs à part entière dans la lutte contre le VIH.

La collaboration entre l’ANCS et le tradipraticiens en tant que partenaires stratégiques s’inscrit en droite ligne des recommandations retenues dans la mise en œuvre de la phase 2 du programme dit Round 9 financé par le Fonds mondial. Des recommandations que l’ANCS applique pour maintenir la diversité des interventions, des acteurs mais aussi des cibles à atteindre.

Sidy DIENG

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