Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation a reçu en audience, le PDG de la société française de réactifs mercredi à Yaoundé. Un projet de création et de construction d’une unité de production des réactifs d’hématologie et de biochimie est en cours au Cameroun. C’est la principale information qui ressort de l’audience tenue hier au Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MinReSI).

Le ministre Madeleine Tchuinté s’est entretenue à cet effet avec le président directeur général de la Société Française des Réactifs et d’Instruments (SFRI) spécialisée dans les analyses de biologie humaine. Gille Mougin est venu présenter son entreprise et parler des avancées enregistrées dans la concrétisation de la mise en place de cette unité médicale à Yaoundé.

C’est en fait le fruit d’un partenariat entre le gouvernement camerounais et la France. Le contrat plan signé avec le gouvernement donne l’opportunité à l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM), structure de recherche sous-tutelle du Minresi, de mener à bien cet important projet au partenariat avec la SFRI.

Selon le PDG de la société française, ce projet majeur pour le Cameroun peut changer la biologie en apportant une production locale de réactifs qui sont des analyses de routine. Des tests qui sont pratiqués tous les jours dans les laboratoires du pays. L’avantage de l’implantation de cette unité médicale à l’IMPM permettra une autonomie du pays dans ce domaine et apportera une amélioration de la qualité des soins. On pourra aussi exporter ces produits dans les pays voisins. « L’usine commencera à tourner d’ici le mois de décembre », a rassuré Gille Mougin. L’importance du partenariat IMPM-SFRI est la mutualisation des compétences et des moyens pour valoriser les activités de recherche, la mise en place d’une unité de fabrication de réactifs pouvant répondre à la demande nationale, sous-régionale et régionale. Il y a également la création d’emplois et de richesses.

Toutes les conditions sont donc retenues pour la mise en place et les financements ont déjà été bouclés, a indiqué le Pr. Jean Louis Essamé Oyono, directeur de l’IMPM. Cette structure a pour mission d’assurer le développement de la recherche, dans toutes les disciplines médicales en vue de l’amélioration des conditions de santé, par une meilleure connaissance des aspects pathologiques, thérapeutiques, préventifs et nutritionnels des populations.

Josy MAUGE

Lire l'article original