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Radio France internationale | France | 29/06/2015 | Lire l'article original
Ce dimanche, les pays de la Mano River (Guinée, Sierra Leone, Liberia et Côte d'Ivoire) se sont retrouvés à Conakry pour finaliser les programmes qui seront présentés les 9 et 10 juillet prochains à New York pour la conférence consacrée au financement post-Ebola de ces pays. Les pays durement affectés par l'épidémie attendent désormais un geste fort de la communauté internationale. La croissance a été bien ralentie par le virus en 2013 et 2014. Les entrepreneurs de Guinée-Conakry ont fait face à de nombreuses difficultés.
Ils n'ont jamais contracté le virus, mais Ebola leur a fait mal au portefeuille. Le plus dur pour Ousmane Diallo, directeur commercial d'une PME qui fabrique des matériaux de construction à Conakry, ce fut la mise en quarantaine partielle du port de la capitale guinéenne : « A cause d’Ebola, les marchandises ne pouvaient pas descendre ici à Conakry », explique-t-il. Alpha Bah est à la tête d'une grande chaîne de supermarchés en Guinée. Les expatriés représentent 90 % de sa clientèle et beaucoup ont quitté le pays à cause de l'épidémie. Résultat : il attend la relance. « Quand il y a moins de clients, il y a moins de vente. Donc, on a dû baisser les importations pour ne pas se retrouver avec des produits périmés. Nous avons dû recourir aux banques. Et va falloir désormais prévoir le stock pour la reprise. »
Maintenant que le gros de l'épidémie est derrière eux, et au-delà des aides internationales, les acteurs économiques des pays touchés par Ebola attendent impatiemment le retour des investisseurs privés étrangers.
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