Plus de peur que de mal. La province du Bandundu n’a enregistré aucun cas du virus à Ebola, moins encore de la maladie à Virus d’Ebola jusque là. Le ministre de la Santé publique l’a affirmé lors d’une conférence de presse pour apaiser les esprits de ses compatriotes vivant dans cette partie du territoire national. Selon Félix Kabange, les chasseurs qui avaient tué et consommé la viande de l’antilope ne présentent pas des signes de fièvre.

Et d’ajouter que cette viande était consommée par d’autres personnes qui ne se sont pas encore plaintes par ce qu’elle était aussi vendue. A en croire le ministre, quatre de ces chasseurs sont décédés. Les autres étaient encore vivants le jour de sa conférence de presse. La situation est donc sous contrôle, a-t-il fait savoir.

Pour ce faire, les échantillons sont à l’INRB pour analyse afin de confirmer une infection quelconque de la part de l’animal malade étant donné que les chasseurs avaient consommé les intestins et vendu la viande, a déclaré le numéro 1 de la Santé publique. Car, toutes les dispositions étaient prises pour dépêcher une équipe d’experts qui devaient ramener les échantillons à l’INRB.

Toutefois, Félix Kabange Numbi demande à la population toute entière de respecter les règles d’hygiène pour faire partir définitivement Ebola sur le territoire national.

Réouverture de Dynapharm et Eternal

La réouverture de deux établissements de vente des compléments alimentaires à Kinshasa était aussi abordée par le ministre lors de sa conférence de presse. Il s’agit de Dynapharm et Eternal. Ces deux établissements ont l’autorisation de fonctionner normalement, mais sans utiliser leur scanner qui pose problème. Ils sont tenus au respect de principes sans quoi, leur autorisation sera retirée définitivement, a menacé le ministre Félix Kabange. Dynapharm et Eternal ont signé un engagement qui dit qu’ils ne toucheront plus au scanner.

C’est les résultats de la campagne d’assainissement des dépôts pharmaceutiques et établissements chargés de vendre les suppléments alimentaires dans la ville de Kinshasa, initiée il y a peu par le patron de la santé publique.

Pendant la descente sur terrain, le ministre avait scellé 6 établissements qui fonctionnaient sans l’autorisation de mise sur le marché moins encore le contrôle de qualité. Après enquête, 4 de ces sociétés ne disposaient d’autorisation, leurs dossiers étaient transférés à la justice. Tandis que les deux autres qui avaient l’autorisation d’exercer, ne respectaient pas les clauses du contrat.

Le ministre a déploré le trafic d’influence qui règne dans ce secteur. Il a, pour ce faire, invité les médias à l’accompagner dans cette campagne avant de souligner que les compléments alimentaires ne sont des médicaments. Félix Kabange est déterminé à aller jusqu’au bout de cette campagne » : je ne reculerai pas dans ce que je fais, car j’ai le soutien de la présidence et celui de la primature ».

Mathy MUSAU

Lire l'article original