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Revue de presse de Santé tropicale

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Gratuité des prestations pour les enfants de 0 à 5 ans : Diourbel commercialise la CMU

Le quotidien | Sénégal | 04/07/2015 | Lire l'article original

A Diourbel, la réunion du Comité départemental de développement pour la Couverture médicale universelle à travers les mutuelles de santé a été riche en révélations et en annonces. On a appris que certains chefs de service n’accordaient pas la gratuité des soins aux enfants de 0 à 5 ans. Et le patron de l’Agence de la CMU a annoncé des mesures pour arrêter ces pratiques.

Il est dépité. Le directeur général de l’Agence pour la Couverture Médicale Universelle (CMU) ne comprend pas la persistance de certains comportements des chefs de poste médical. A Diourbel, où il était dans le cadre du Comité départemental de développement sur la CMU, Cheikh Seydi Abou­bacar Mbengue a étalé sa colère après avoir visité certaines structures de santé. II dit : « Nous avons discuté avec des dames qui nous ont dit que quand elles viennent pour la consultation de leurs enfants de moins de 5 ans, elles paient pour les médicaments ». Surpris par ces révélations, il soutient : « C’est un problème parce que dans le cadre de l’initiative, les médicaments sont gratuits, la consultation est gratuite, l’hospitalisation est gratuite. Quand l’Etat débloque ses ressources pour assurer la gratuité, il n’est pas acceptable que des personnels de santé demandent à ces dames de payer ».

Dans une région confrontée à la pauvreté, le paiement indu de ces services exacerbe la colère de M. Mbengue. « Elles sont déjà assez pauvres, elles ont déjà assez de problèmes. Quand nous débloquons des milliards pour çà, et que nous envoyons régulièrement des ressources aux structures de santé, les personnels de santé doivent jouer le jeu. Nous n’accusons personne mais nous nous inquiétons d’entendre dans une assemblée le témoignage d’une quinzaine de femmes qui disent qu’elles avaient acheté des médicaments au cours de ces derniers mois. Cela est inacceptable », tonne-t-il. Selon lui, il est inadmissible que le président de la République débloque des milliards « pour la prise en charge des enfants de moins de 5 ans et que les femmes n’accèdent pas aux soins parce qu’il y a des personnes véreuses qui se remplissent les poches. Nous avons des raisons de nous inquiéter ».

Par conséquent, le patron de l’Agence de la CMU demande aux femmes de prendre leurs responsabilités. « Elles doivent refuser de payer et s’adresser à l’infirmier ou au médecin ». En attendant, Cheikh Seydi Aboubacar Mbengue annonce des mesures alternatives pour corriger ces dysfonctionnements. « Dans les prochaines semaines, nous allons mettre en place un Centre d’appel où il y aura un numéro gratuit sur lequel chaque personne qui se sentira lésée va appeler gratuitement. Et nous allons agir sur le champ, régler le problème sur le champ et sanctionner s’il faut sanctionner », promet M. Mbengue.

Venu présider la rencontre, le préfet de Diourbel met en garde ceux qui seraient pris en flagrants délits. Saër Ndao prévient : « S’il y a des gens qui s’adonnent à cette pratique, ils sont complètement en faute. Il faut rappeler aux gens que la gratuité pour les enfants de 0 à 5 ans, c’est pour la consultation et les médicaments. Si les médicaments existent dans la structure, ils ne doivent pas les payer parce qu’il y a un remboursement que la CMU va faire. Et si le malade achète le médicament en plus du remboursement, cela est une surfacturation qui n’est pas du tout normale. Et on ne sait pas où va l’argent encaissé. Maintenant, on va mettre (en place) un dispositif de surveillance pour voir si cela existe et si cela existe, on va sanctionner les gens qui le font ».

Application de la CMU : Dakar, Pikine et Guédiawaye exclues du dispositif

La rencontre de Diourbel a été riche en révélations. Le patron de l’Agence de la CMU informe que « les départements de Dakar, Pikine et Guédiawaye ne sont pas encore dans l’initiative. Seule Rufisque est dans le dispositif de la CMU ».

Aujourd’hui, Cheikh Aboubacar Mbengue et son équipe continuent de déployer leur stratégie pour mailler le pays. « Dans chaque commune, le dispositif sera mis en place, les mutuelles de santé pourront être créées, restructurées ou se développer avec un soutien fort de l’Etat en termes d’accompagnement technique et financier. Et nous espérons que si toutes ces initiatives sont mises en œuvre en plus de l’appui des collectivités locales, les choses se passeront bien ».

Dans ce projet, l’appui des collectivités locales est essentiel. « L’approche que nous mettons en œuvre est ‘’Une commune, une mutuelle de santé’’. Cela veut dire que la commune est le niveau opérationnel de mise en œuvre de la stratégie, d’où l’importance d’une implication forte des élus locaux », avance M. Mbengue.

« Il faut qu’on sente plus les maires dans cette politique. Il faut qu’on sente les responsables du Conseil départemental dans la politique, dans le soutien aux mutuelles de santé, dans l’accompagnement et aussi dans la sensibilisation parce qu’un maire qui parle de la CMU a plus d’impact que de voir un simple citoyen parler de la CMU », plaide Cheikh Aboubacar Mbengue.

Face aux élus locaux de Diourbel, le directeur général de la CMU a annoncé que cette initiative pourrait être étendue aux structures de santé privées catholiques. Le partenariat pourrait être scellé la semaine prochaine lors de la rencontre entre les deux structures.

Boucar Aliou DIALLO

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