« Le service urologie totalise 1/3 de toutes les hospitalisations de chirurgie en milieu hospitalier. Il reste ainsi le service qui opère le plus dans le monde ». Une révélation faite hier, vendredi 3 juillet lors des soutenances de la première validation du diplôme universitaire international d’endo-urologie par le professeur Serigne Magueye Gueye, directeur de l’institut de formation et de recherche en Urologie et santé familiale de l’Ecole de médecine Saint-Christopher Iba Mar Diop de l’Université Elh Ibrahima Niass de Dakar.

Les soutenances de mémoire pour les premières validations du diplôme international universitaire d’endo-urologie ont été faites hier, vendredi 3 juillet à l’école de médecine Saint-Christopher Iba Mar Diop de l’Université Elh Ibrahima Niass de Dakar. Ils sont au nombre de cinq médecins africains dont un sénégalais en avoir bénéficié des formations post-doctorales.

Une manière selon le directeur de ladite université, le professeur Serigne Magueye Gueye de répondre à un certain besoin car l’endo-urologie va supplanter dans bien des domaines à la chirurgie ouverte avec un meilleur confort et une morbi mortalité plus faible pour les patients. « L’urologie est le service qui opère le plus dans le monde. 1/3 des hospitalisations est issu de ce département dont des enfants, adultes et vieux. Avec cette nouvelle spécialisation, on aura plus besoin d’avoir recours à la chirurgie ouverte mais plutôt à l’endoscopie qui permet de prendre plus de malades en charge en temps recourt », a-t-il soutenu.

Ce diplôme permet également, selon le professeur, de faire des explorations plus précises et de rationnaliser la prise en charge des patients. « L’objectif principal de cet enseignement est de donner aux auditeurs des attitudes et des aptitudes aussi bien théoriques que pratiques leur permettant de traiter les pathologies aussi variées que les maladies lithiasiques, tumorales ou mal formatives de l’appareil urinaire », a-t-il déclaré.

Afin d’éviter des pathologies traitées en l’urologie, le professeur Gueye a demandé de vider la vessie toutes les 3h. Ainsi a-t-il : « en le faisant, on éviterait d’autres maladies car, si on laisse la vessie au-delà de ces heures, des saletés et un dépôt de calcaire risquent de se constituer et ce qui amèneraient des infections urinaires et après des complications. Toutefois, il faut boire beaucoup d’eau afin d’aider la vessie à faire son travail ».

Soulignons que ces formations ont été menées en partenariat avec l’hôpital général de Grand-Yoff, l’hôpital principal de Dakar, l’hôpital militaire Val de Grâce de Paris, Hôpital Tenon de Paris et la Firme Karl Storz.

Et de rappeler que l’urologie prend en charge les pathologies dues au rein et à tous les canaux où passent l’urine, les appareils génitaux de l’homme et de la femme.

ZAROUR MEDANG

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