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Sidwaya | Burkina Faso | 19/07/2015 | Lire l'article original
Dans le cadre de la lutte contre le SIDA, le ministère de la Santé a initié un symposium, le mardi 14 juillet 2015 à Ouagadougou. Cette rencontre avait pour objectif de renforcer les capacités du personnel soignant dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Les protocoles thérapeutiques dans la prise en charge des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) sont en constante évolution. D’où la nécessité d’un recyclage permanent des acteurs de la santé en vue de leur adaptation aux nouvelles mutations en cours dans le domaine médical.
C’est dans cette vision que le ministère de la Santé en collaboration avec le laboratoire américain fabricant d’Antirétroviraux (ARV), « Mylan » a organisé un symposium sur les ARV, le mardi 14 juillet 2015 à Ouagadougou. Placée sous le thème : « Actualité de la thérapie antirétrovirale et perspectives », la rencontre avait pour objectif, selon le ministre de la Santé, Amédée Prosper Djiguimdé, d’améliorer les compétences d’une centaine de prestataires de soins venus des 13 régions du Burkina Faso dans le traitement des PVVIH. Il a signifié que ce conclave traduit le souci de son département à renforcer les capacités des prestataires de santé sur le terrain. Ce renforcement des compétences permettra aux malades de bénéficier d’un traitement efficient et de mieux appréhender les effets secondaires des ARV. C’est pourquoi, « il est important de faire le point des protocoles existants, mais aussi et surtout, de faire le tour des nouveaux protocoles », a-t-il expliqué. Il a indiqué, dans la même lancée, que le symposium a été aussi l’occasion pour les différents acteurs de lutte contre le VIH/SIDA de passer au crible les difficultés liées à la prise en charge des PVVIH. « Notre souhait est de lever tous les obstacles possibles afin de garantir aux malades une meilleure prise en charge », a renchéri le représentant des laboratoires Mylan, Nicolas Compaoré. A l’en croire, la collaboration de Mylan avec le Burkina Faso date de la fin des années 2000. Une coopération qui s’est matérialisée, à ses dires, au fil des ans par la commande régulière d’ARV par le « pays des Hommes intègres » à travers la Centrale des Médicaments Génériques (CAMEG). « Mais, au-delà de l’aspect commerciale, ce sont plusieurs vies qui sont sauvées par an dans notre pays », a-t-il souligné.
Amadou DICKO
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