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Revue de presse de Santé tropicale

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Les pays de la CEMAC préoccupés par l’harmonisation des procédures d’homologation des médicaments

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 21/07/2015 | Lire l'article original

La question est au centre du séminaire de renforcement des capacités des autorités de réglementation des Etats membres organisé du 20 au 25 juillet à Brazzaville par le gouvernement congolais en partenariat avec l’Organisation de Coordination pour la lutte contre les Epidémies en Afrique Centrale (OCEAC), grâce à l’appui technique et financier de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les autorités de réglementation des Etats membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), en matière d’homologation sont réunies depuis lundi dans la capitale congolaise. Le premier jour, on a noté la présence des Gabonais, des Camerounais, des Centrafricains, des Equato-guinéens ainsi que des Congolais. Le but est d’amener les autorités en charge de l’homologation des médicaments à usage humain, à s’approprier le référentiel de l’acte additionnel du traité de la CEMAC portant Politiques Pharmaceutiques Communes (PPC) adopté en juin 2013 par les chefs d’Etat. En effet, cet acte additionnel consiste à mettre à la disposition des Etats membres une plateforme commune relative à la gestion qualitative à meilleur coût du médicament. Ainsi, les Etats membres ont-ils été invités à mettre à niveau leurs cadres institutionnels et juridiques d’homologation et à renforcer leurs capacités dans ce domaine conformément au référentiel adopté.

Le directeur des programmes et de la recherche de l’OCEAC, a rappelé que les pays de la CEMAC étaient en pleine phase d’exécution de la PPC depuis février 2014 avec l’appui de l’OMS. Un plan de mise en œuvre à cinq ans et un autre d’action priorité pour les deux premières années, a indiqué le Dr Nicolas Félicien Dologuelé, ont été développés, d’une manière participative, par ces différents acteurs. Il a également rappelé que cet atelier se tenait dans un contexte marqué par l’émergence, la réémergence ou la résurgence de nombreuses maladies. Ce qui fait appel à l’utilisation, entre autres, de médicaments nouveaux et multi-source, nécessitant la mise en œuvre de réglementation efficace pour leur gestion dans les pays. Parmi ces maladies, il a cité l’épidémie à virus Ebola qui sévit toujours en Afrique de l’Ouest.

« A cette situation, s’ajoutent tous les problèmes liés à la faiblesse du système de santé dans les pays, avec une répercussion, entre autres, sur la dispensation des soins et la fourniture de traitement de qualité aux malades. Ainsi, des multiples conséquences qu’entraine cette situation, nous avons la prolifération des faux médicaments et les ventes illicites des médicaments avec leurs cortèges néfastes sur l’état de santé de nos populations », a souligné Nicolas Félicien Dologuelé.

« Le médicament mal homologué dans un seul pays suffirait à saper les efforts réalisés dans l’ensemble de la communauté »

Rappelant la place du médicament dans les systèmes de santé africains et dans la vie des populations, la représentante de l’OMS au Congo, Fatoumata Binta Tidiane Diallo, a indiqué que l’un des plus grands défis pour les gouvernements est de garantir l’accès aux médicaments de qualité de façon constante. Elle a cependant déploré le fait que l’on découvre chaque jour dans des formations sanitaires des médicaments de mauvaise qualité, sous dosés, faussement étiquetés, mais aussi des faux médicaments et des contrefaçons. Certains de ces médicaments sont, a-t-elle condamné, introduits à travers les circuits licites, et possèdent même des autorisations de mise sur le marché.

Une situation qui devient, d’après elle, d’autant plus préoccupante qu’un seul pays de la sous-région dispose d’un laboratoire de contrôle qualité des médicaments. « Il devient donc urgent de renforcer les autorités de réglementation pharmaceutique en ressources humaines et financiers nécessaires pour assurer une bonne homologation des médicaments, un bon contrôle de celui-ci après sa mise sur le marché et un bon suivi des effets des médicaments sur les populations. Nous devons impérativement harmoniser les procédures d’homologation, particulièrement dans le contexte de la libre circulation des personnes et des biens et donc des médicaments que vise la communauté économique. Le médicament mal homologué dans un seul pays suffirait à saper les efforts réalisés dans l’ensemble de la communauté », a conclu le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Présidant les travaux, le conseiller administratif et juridique du ministre de la Santé et de la Population, Benjamin Ossombo, a reconnu les efforts inlassables déployés par l’OCEAC dans le cadre de la protection de la santé publique au niveau de la CEMAC. Parmi les faits ayant couronné ces efforts, figure en bonne place l’harmonisation des politiques pharmaceutiques nationales. Il a, par ailleurs, exhorté les participants à accorder une attention toute particulière à ce séminaire qui arrive à point nommé.

Parfait Wilfried Douniama

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