De nombreuses bêtes immunisées lundi lors d’une campagne organisée par la Cud et le Minepia. Il y a quelque temps, une dame en provenance de la région du Sud est décédée à l’hôpital Laquintinie de Douala. Les médecins avaient vu qu’elle présentait des symptômes de la rage. De sources officielles, malgré les avertissements réguliers des pouvoirs publics, beaucoup continuent de négliger cette maladie – qui fait beaucoup de morts en Afrique et en Asie.

Au Cameroun, on continue de garder les bêtes à la maison sans les avoir vaccinées, et on croise de temps en temps des chiens errants çà et là. Pour y faire face, le gouvernement camerounais a adopté, il y a quelques années, une nouvelle stratégie de lutte.

Pour la célébration 2015 de la Journée mondiale de lutte contre la rage, qui a eu lieu ce lundi 28 septembre, l’esplanade de la mairie d’arrondissement de Douala 3e a été retenue pour la vaccination de nombreuses bêtes. L’opération entrait dans le cadre d’une campagne initiée par la Communauté Urbaine de Douala (CUD) en collaboration avec le Minepia. 2000 doses de vaccins ont ainsi été remises aux personnels du Minepia par la Cud, pour le bon déroulement de l’opération de vaccination des bêtes, prévue jusqu’au 10 octobre prochain. Les six communes d’arrondissement de Douala sont concernées.

Selon le délégué régional du Minepia pour le Littoral, Dr René Saleu, près de 60.000 personnes meurent chaque année dans le monde des suites de rage, la majorité étant constituée d’enfants. Cette maladie, qui est une zoonose meurtrière, est transmise à l’homme dans 95% des cas par la morsure de chiens infectés. Il faut relever que la rage canine est une réalité dans la région du Littoral et particulièrement dans la ville de Douala. D’après la police sanitaire de la rage, en 2015, 205 chiens mordeurs ont été enregistrés. Les premiers symptômes de la rage chez l’Homme après introduction du virus sont : un état grippal, de la fièvre, de la fatigue, des céphalées, une sensation de malaise etc.

Mireille Onana Mebenga

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