Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Souffrez-vous de crises hémorroïdaires ? - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

13ème journée africaine de la médecine traditionnelle : le gouvernement soutient les innovations du secteur

Le Faso | Burkina Faso | 20/10/2015 | Lire l'article original

Le Burkina Faso célèbre la 13ème édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle, le 24 octobre 2015 à Ouagadougou sous le thème « Règlementation des tradipraticiens de santé dans la région africaine de l’OMS ». Cette journée a été instituée par l’OMS en reconnaissance de l’importance de la médecine traditionnelle dans la prise en charge de la population. L’édition 2015 est placée sous le haut parrainage de sa Majesté le Mogho Naba Baongo et sous la Présidence de Monsieur le Ministre de la santé.

Au Burkina Faso, la médecine traditionnelle a été officiellement reconnue par la loi N° 23/94/ADP du 19 mai 1994 portant Code de la Santé Publique. Depuis cette date, l’engagement des décideurs et des acteurs a permis de réussir son institutionnalisation et d’entamer son intégration dans le système de santé. Cet engagement s’est traduit notamment par la prise en compte de la médecine traditionnelle dans le premier plan national de développement sanitaire (PNDS 2001-2010), la création d’une direction chargée de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle, l’adoption d’une politique nationale, la mise en place d’une règlementation sur l’exercice, la valorisation des médicaments, la référence/recours des malades, et les établissements de soins traditionnels.

La personne qui exerce la médecine traditionnelle est appelée tradipraticien de santé, c’est-à-dire une personne reconnue par la communauté où elle vit, comme compétence pour diagnostiquer des maladies et invalidités y prévalant, dispenser des soins de santé et utilisant des méthodes et des produits traditionnels d’origine végétale, animale ou minérale. Les TradiPraticiens de Santé (TPS) sont des acteurs privilégiés dans la promotion et le développement de la médecine traditionnelle. Pour l’OMS, leur organisation de même que la règlementation de leur exercice à travers la collaboration est un gage de renforcement de l’intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé. Cette intégration doit permettre de relever les défis de santé qui se posent à nos populations d’où le thème de cette édition 2015 de la journée africaine de la médecine traditionnelle « Règlementation des tradipraticiens de santé dans la région africaine de l’OMS ».

Au Burkina Faso, le renforcement de la collaboration a permis d’atteindre de nombreux acquis en matière de règlementation. La mise en œuvre de cette règlementation a abouti à des résultats dont entre autre l’autorisation de l’exercice de la médecine traditionnelle a plus de cent tradipraticiens de santé, l’homologation de plus de quarante médicaments traditionnels (médicaments conçus et développés par un tradipraticien ou un chercheur à partir des connaissances ou informations issues de la pharmacopée traditionnelle), la mise en place d’un système de référence / recours, la formation de plus de 2 000 tradipraticiens de santé .
La règlementation actuellement en vigueur classe les TPS en six catégories et les médicaments traditionnels en quatre catégories.

Les six catégories de tradipraticiens de santé sont :

  • Le Naturothérapeute : Personne utilisant exclusivement des substances naturelles comme moyen thérapeutique ;
  • L’accoucheuse traditionnelle : Personne prodiguant des soins de santé à une femme et à son nouveau-né avant, pendant et après accouchement ;
  • Le Chirkinésithérapeute : Personne pratiquant avec la main des massages ou des modifications sur les parties du corps malades ou blessées ;
  • Le Ritualiste : Personne utilisant des rites (religieux ou non) pour soigner ;
  • L’herboriste : Personne conditionnant et vendant des matières végétales à des fins thérapeutiques ;
  • Le médico-droguiste : Personne conditionnant et vendant des matières animales et/ou minérales à des fins thérapeutiques.

Concernant les médicaments, l’homologation (processus qui aboutit à l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché) se fait par une procédure allégée. De 2007 à nos jours, une quarantaine de médicaments traditionnels améliorés ont été homologués.
La médecine traditionnelle s’impose progressivement comme une force d’innovation, de progrès scientifique, économique et social. C’est pourquoi le gouvernement s’engage à soutenir des perspectives innovantes de ce secteur comme la révision de la politique nationale et l’élaboration d’un plan stratégique quinquennal, la mise en place de structures d’interface dans les hôpitaux dont deux seront bientôt fonctionnelles dans les Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Tenkodogo et de Ouahigouya et la construction d’un Centre de référence (le centre de médecine traditionnelle et des soins intégrés de Ouagadougou) dont le lancement des travaux de construction est prévu le 19 septembre 2015 à Tengandogo.

Le Ministère de la Santé

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_ferrer
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !