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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 19/01/2007 | Lire l'article original
L’une des recommandations importantes faits au gouvernement, lors d’une séance de restitution des travaux du troisième congrès tenu dernièrement à Dakar (Sénégal) par l’Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (OILD), concerne l’attribution au Programme national d’une ligne budgétaire claire et conséquente pour lui permettre de lutter efficacement contre l’anémie « SS ». Selon un communiqué remis à la presse par la « Plate-forme de veille et d’encadrement des drépanocytaires (PAFOVED) mise en place par le Centre de formation et d’appui sanitaire (CEFA) avec ses partenaires, la recommandation du Programme national de lutte contre la drépanocytose avait été faite par le Dr Marie Josée Kikoo, la directrice.
Concernant la restitution proprement dite qui s’est déroulée au Faden House, dans la commune de la Gombe, l’on a retenu l’implication totale du pays hôte, le Sénégal, dont l’épouse du chef de l’Etat est présidente en exercice de l’OILD, ainsi que de nombreux autres pays africains. Au cours d’une conférence de presse qui avait suivi les séances plénières, les tables rondes scientifiques ainsi qu’un atelier, il a été annoncé la résolution de l’Unesco à s’impliquer dans la sensibilisation et l’éducation sur la drépanocytose. Parmi les autres résolutions de l’atelier de Dakar, il faut souligner le souhait émis de délivrer les diplômes de spécialisation sur la drépanocytose et la recherche des moyens de réduction du coût de sa prise en charge, qui peut atteindre 1.000 dollars US par an en République démocratique du Congo.
A signaler que le congrès a été précédé d’une réunion des experts à Brazzaville, laquelle a arrêté comme principale résolution la nécessité pour les pays concernés par cette maladie de mettre en place un dépistage ciblé ou non en faveur des nouveaux-nés, des enfants de zéro à cinq ans et des femmes enceintes, « car le dépistage précoce reste la clé fondamentale pour un suivi correct ». D’après le directeur de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo, « malgré la multitude des priorités sanitaires en Afrique, il est impératif que les gouvernements et les partenaires mobilisent des ressources additionnelles pour rendre les services de santé plus aptes à lutter contre la drépanocytose. A noter que la RD Congo est représentée au sein de l’Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose par le Dr Léon Tshilolo du Centre hospitalier Monkole situé dans la commune de Mont-Ngafula. Cette organisation se propose de tenir son prochain congrès cette année en Belgique.
Par Stephane Etinga
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