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Sidwaya | Burkina Faso | 30/11/2015 | Lire l'article original
Le Comité National de Pilotage de la Lutte contre le Paludisme (CNPLP) a tenu sa 2e réunion, le mercredi 25 novembre 2015, à Ouagadougou. Il a été question de faire le bilan et les perspectives dans le combat pour endiguer cette maladie.
Au cours de l’année 2015, environ 8 millions de cas de paludisme ont été détectés et plus de 3000 décès enregistrés. Cette information a été livrée par le Comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme (CNPLP). C’était le 25 novembre 2015, au cours de la 2e réunion statutaire dudit comité. Une rencontre qui a été mise à profit, pour faire le bilan de CNPLP et envisager des perspectives. En plus, il est ressorti pour ce qui concerne le volet prévention du paludisme, qu’il y a eu l’utilisation de moustiquaires imprégnées, le traitement préventif des femmes enceintes, la pratique de la chimio-prévention sur les enfants de moins de 5 ans. Ce programme a concerné 17 districts sanitaires. Au plan mondial, il est espéré une réduction du paludisme à 90%, tandis que le plan africain se lance le défi de le réduire à zéro cas d’ici à 2030. « C’est ambitieux mais c’est fait exprès pour pousser à l’action », a affirmé le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Yacouba Savadogo. En outre, le comité compte renforcer le besoin en termes de compétence, de mise à disposition des intrants, de lutte contre le paludisme afin que les cas graves puissent être pris en charge rapidement avec des dotations en kits de prise en charge. L’idée est d’arriver à étendre le nombre de districts à 70. « Malgré tous les efforts qui sont consentis, le nombre de cas est en train d’augmenter. La tenue de cette rencontre nous a permis de regarder dans le rétroviseur, pour que la lutte soit plus efficace », a expliqué M. Savadogo. Pour la secrétaire générale du ministère de la Santé dont l’intervention a été prononcée par le coordonnateur du PNLP, c’est depuis 2011 qu’un plan stratégique de lutte a été mis en place. Ce, dans l’optique de réduire la morbidité de 75%.
Rose OUEDRAOGO
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