Cette formation destinée aux chirurgiens démarre dès la rentrée académique 2016-2017. Un atelier s’est ouvert lundi à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala (Hgoped), portant sur la chirurgie laparoscopique (intervention à ventre fermé, à l’aide d’une caméra). Dans le rôle des apprenants, chirurgiens, anesthésistes et infirmiers. Cette formation de cinq jours est préparatoire à l’introduction d’un master professionnel en chirurgie laparoscopique, censé démarrer à l’université de Douala dès la rentrée académique 2016-2017.

Selon le Dr Basile Essola, formateur, cette technique est peu connue et peu employée dans nos formations sanitaires. Celle-ci vient répondre au besoin de renforcement des capacités en chirurgies digestive, gynécologique et urologique. Pour les promoteurs, c’est une chirurgie bénéfique, malgré les règles et étapes à respecter. Entre autres avantages, on note le séjour limité dans les formations sanitaires, la réduction du traumatisme pariétal, l’absence de large incision et un gain économique important. Il faudra néanmoins relever divers défis : difficile gestion des soins postopératoires, déséquilibre entre l’offre et la demande, vétusté des plateaux techniques, manque de formation continue des personnels, dépendance au matériel de haute technologie…

Mireille ONANA MEBENGA

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