Pour ce faire, les 40 participants se sont penchés entre autres, sur les connaissances générales sur les infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA, la présentation du Cadre stratégique de lutte contre le SIDA 2006-2010, la communication pour le changement de comportement, la communication interpersonnelle.

Faut-il le rappeler, le Burkina Faso est l'un des pays les plus touchés par le VIH/SIDA dans la sous-région ouest-africaine malgré la baisse significative du taux de séroprévalence qui est passé de 7,17 % en 1997 à 2 % en fin 2005, selon les estimations de l'ONUSIDA. L'impact négatif de l'infection à VIH préoccupe toutes les couches socioprofessionnelles. C'est pourquoi des actions de prévention sont entreprises à grande échelle pour freiner un tant soit peu la propagation de l'infection à VIH.

Le Comité ministériel de lutte contre le SIDA de l'ex-ministère des Infrastructures, des Transports et de l'Habitat n'échappe pas à cette règle. Son coordonnateur, Ernest Kologo a indiqué que cet atelier s'inscrit dans le cadre de l'exécution des activités du plan d'action 2006 financées par le Projet sectoriel des transports (PST II).
En outre, la formation des acteurs de la lutte contre le SIDA de sa structure et des démembrements vient apporter un plus en vue d'actions concrètes sur le terrain. M. Kologo a exhorté les participants à s'investir autant que faire se peut, pour transmettre au grand nombre de personnes, les connaissances acquises en vue de les persuader d'adopter des comportements à moindre risque.

Charles OUEDRAOGO

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