L’HJRA Ampefiloha se modernise avec l’arrivée de nouveaux appareils sophistiqués et la réhabilitation de son service des urgences. L’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) Ampefiloha a été le théâtre d’une cérémonie de double inauguration hier. Non seulement le service des urgences de cet hôpital public vient d’être réhabilité, mais il a été également doté d’un centre d’imagerie médicale, une grande première pour les hôpitaux publics. Ce dernier est immédiatement opérationnel.

30 millions d’Ar. Pour ce qui est du service des urgences, les Brasseries Star ont contribué à la réhabilitation des infrastructures en ayant mobilisé une somme de 30 millions d’Ar. Ce qui a donc permis entre autres, de rénover la toiture du plafonnage ainsi que la fourniture, la maçonnerie, les installations électriques du hall d’accueil. Aussi, ce service vient d’être doté d’un bloc opératoire supplémentaire pour compléter les deux autres déjà existants. Sans oublier l’ajout de 10 lits supplémentaires afin d’en augmenter la capacité d’accueil des urgences à 25 lits. « Ces travaux ont permis de moderniser ce service mais aussi, afin de le permettre d’accueillir le maximum de patients dans les meilleures conditions », confie Anna Rabary, SG du Groupe Star.

Tarification réduite. En ce qui concerne le nouveau centre d’imagerie médicale, l’acquisition des nouveaux appareils sophistiqués est le fruit d’un partenariat de longue durée avec le NIP Santé et le ELSMed. IRM (Imagerie par résonnance magnétique), échographie, lithotripsie (l’ensemble des techniques utilisées pour éliminer des calculs sans l’aide d’une intervention chirurgicale), radiologie, scanner, et mammographie, tels sont les services fournis par ce nouveau centre d’imagerie médicale de l’HJRA. Avec le faible pouvoir d’achat des Malgaches, plus d’un devra se demander si le coût d’accès à ces nouveaux gadgets médicaux sera ou non à la portée de tout le monde, en particulier les plus vulnérables. Mais le directeur d’établissement à l’HJRA, le Pr Jean Claude Razafimandry, de rassurer: « La tarification des consultations ne change pas. Au contraire, elle peut être réduite. Par exemple, pour l’IRM, les patients n’auront à payer que le 1/3 du coût normal. C’est pour permettre aux plus vulnérables d’y avoir accès ». En poursuivant : « Si auparavant, ce service ne pouvait fournir que la radiologie et l’échographie. Mais avec l’arrivée de ces nouveaux appareils, rien ne manque plus à cet hôpital public en termes d’imagerie médicale ». Pour sa part, le ministre de la Santé Publique souligne que l’entretien et la maintenance de ces nouvelles machines seront assurées par les donateurs eux-mêmes.

Arnaud R.

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