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Sidwaya | Burkina Faso | 14/12/2015 | Lire l'article original
Le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, a présidé la cérémonie de pose de la première pierre du centre de cancérologie de Ouagadougou. C’était le lundi 14 décembre 2015, au quartier Tengandogo, dans la commune rurale de Komsilga. A partir du 31 décembre 2018, le Burkina Faso devrait disposer d’un centre de cancérologie entièrement équipé. Au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, le samedi 14 décembre 2015, la première pierre de cet établissement sanitaire, situé derrière le Centre Hospitalier Universitaire Blaise Compaoré (CHU-BC), au quartier Tengandogo, dans la commune rurale de Komsilga, a été posée.
Ce futur joyau est un bâtiment de type R+1. Il comportera les services adaptés pour une prise en charge complète du cancer. D’une capacité d’au moins 109 lits, l’infrastructure à bâtir sur une superficie de 10 ha, comportera plusieurs unités, à savoir : des services de radiothérapie, de médecine nucléaire d’imagerie et radiodiagnostic conventionnelle, un laboratoire de biologie médicale, une pharmacie hospitalière, un hôpital du jour, une consultation externe, un laboratoire d'anatomie pathologie et une unité de recherche. Elle comportera également des unités de soins palliatifs, d'oncologie médicale adultes et enfants, d'hémato-oncologie, d'anesthésie, de réanimation et de chirurgie. Le budget prévisionnel se chiffre à environ 30 milliards de F CFA. Selon le ministre de la Santé, Dr Amédée Prosper Djiguimdé, la construction de ce centre de cancérologie se fera en deux phases.
La première phase concernera la réalisation de la radiothérapie et de médecine nucléaire et la deuxième celle des services médico-chirurgicaux, médicotechniques, les services administratifs et sociaux. « Le succès de la construction de ce centre et son fonctionnement optimal vont nécessiter l’implication de tous, populations, acteurs des départements ministériels, société civile, ONG et associations, partenaires techniques et financiers œuvrant dans le domaine de la lutte contre le cancer », a dit le Dr Djiguimdé. Le Premier ministre, quant à lui, a laissé entendre que c’est une avancée en offre de santé. « C’est ce qui nous manquait et contraignait les évacuations à l’extérieur. Or, les évacuations ont des coûts exorbitants. Aujourd’hui, c’est un pas en avant et l’on pourra traiter sur place l’ensemble des malades du cancer », a-t-il précisé. Au Burkina Faso, le cancer occupe le 3e rang après les pathologies infectieuses et cardiovasculaires. Selon les statistiques de Globocan, en 2012, plus de 10 000 nouveaux cas de cancers étaient attendus avec un fort taux de létalité de 80%. Les données du Conseil national de santé laissent percevoir que 80% du budget des évacuations sanitaires des maladies non transmissibles est consacré au cancer.
Gaspard BAYALA
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