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L'essor | Mali | 08/01/2016 | Lire l'article original
En 2015, l’institut national de recherche en santé publique a mené des activités de surveillance des maladies endémo-épidémiques, notamment la rougeole, la fièvre jaune et la méningite. Une vision progressiste, un leadership affirmé et des résultats probants, permettent d’apprécier l’évolution de l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP), en charge de promouvoir la recherche médicale et pharmaceutique en santé. L’établissement a tenu hier la 42è session de son conseil d’administration, dans ses installations.
La réunion, dirigée par le Dr Lamine Diarra, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, s’est déroulée en présence du directeur général de l’établissement, le Pr Mamadou Souncalo Traoré, et du président du Comité scientifique et technique de l’institut, le Pr Abdel Kader Traoré.
Les 13 administrateurs présents ont planché sur les différents documents soumis à leur approbation. Ils ont examiné et amendé les rapports d’activités et financier de l’exercice écoulé. Ils se sont également prononcés sur le plan stratégique de l’établissement et le projet de budget 2016.
Globalement, les administrateurs ont apprécié les multiples efforts déployés par l’institution de recherche et recommandé à l’administration de l’institut de maintenir le cap sur le développement et la consolidation des activités de recherche.
Il faut rappeler que l’Institut national de recherche en santé publique a subi quelques turbulences. Il a cependant su maintenir sa cohérence et aplanir les difficultés pour atteindre des résultats satisfaisants. A ce propos, il faut noter que l’institut a été particulièrement actif en 2015. Il a mené des activités de surveillance des maladies endémo-épidémiques, notamment la rougeole, la fièvre jaune et la méningite entre autres. L’INRSP a assuré le contrôle de qualité dans le domaine de l’assurance qualité et biosécurité, et de la bactériologie. L’établissement développe une expertise dans d’autres domaines. Il dispose aussi d’un département de médecine traditionnelle dont les Médicaments Traditionnels Améliorés (MTA) sont disponibles aujourd’hui dans les officines pharmaceutiques de la place. Dans le domaine des publications scientifiques et des communications, l’INRSP n’a pas chômé. Il a réalisé 17 publications scientifiques dans des revues à comité de lecture et 19 communications dans les rencontres scientifiques.
En 2015, l’institut a aussi intensifié la formation de ses chercheurs, en méthodologies de recherche et dans la maîtrise des procédures de financement des protocoles de recherche. En dehors de ces activités, le renforcement des capacités des chercheurs pour bénéficier d’équipes compétitives à l’échelle africaine voire planétaire, demeure une priorité de la direction générale de l’établissement.
L’exercice 2015 a été aussi marqué par la finalisation du projet d’établissement (un plan quinquennal qui définit les activités à mener et les moyens à mobiliser pour la période) et du manuel de procédures administratives, financières et comptables. Ces deux documents seront validés après par les administrateurs au cours d’un conseil d’administration extraordinaire.
Le directeur général de l’INRSP a noté que la session se tenait dans un contexte de restriction budgétaire. Les difficultés d’approvisionnement en réactifs, petits matériels et consommables, les problèmes de maintenance des automates, l’inadaptation de nos laboratoires aux normes de sécurité en vigueur et l’insuffisance de financement des projets de recherche, ont constitué, en 2015, de sérieux handicaps, a souligné le Pr Mamadou Souncalo Traoré. Malgré ces difficultés, il existe des motifs de satisfaction, a-t-il estimé. Il s’agit de la confiance renouvelée de certains partenaires, traduite par le financement de plus d’une dizaine de projets de recherche, le renforcement des capacités des chercheurs et l’amélioration significative de plateformes d’échanges d’informations scientifiques et de communication électronique.
L’institut affiche de légitimes ambitions. Il envisage de rendre fonctionnel un nouveau bloc de laboratoire, réaménager et équiper le laboratoire national de référence de la tuberculose pour le hisser à la hauteur des laboratoires de diagnostic de niveau sécurité biologique P3, capables de diagnostiquer le virus Ebola et d’autres pathogènes.
Le Dr Lamine Diarra a, lui, souligné que le conseil de l’institut se tenait dans un contexte marqué par l’initiative internationale pour le renforcement de la sécurité sanitaire mondiale. C’est dans ce cadre, a-t-il précisé, que notre pays s’est engagé dans la mise en œuvre d’un vaste programme de renforcement de ses capacités de prévention, de détection précoce et de réponse efficace contre les maladies infectieuses d’origine naturelle, accidentelle ou intentionnelle et des urgences de santé publique de portée internationale.
L’INRSP est un maillon essentiel de ce programme de sécurité sanitaire mondiale. Il a été largement impliqué dans la conception des documents de ce programme et du règlement sanitaire international.
Pour l’exercice entamé, le projet de budget de l’Institut est équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 2,2 milliards Fcfa.
B. DOUMBIA
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