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Revue de presse de Santé tropicale

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Résistance aux traitements antipaludéens : les programmes invités à rester très vigilants

Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 26/02/2017 | Lire l'article original

Dakar, 26 fév (APS) - Le chef du laboratoire de parasitologie et mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, Professeur Daouda Ndiaye, a invité dimanche les programmes de lutte contre le paludisme à être "très vigilants" et à asseoir un système de surveillance rigoureux à la résistance aux traitements antipaludéens.

"Aucun pays situé dans les régions endémiques de paludisme n’est à l’abri d’une résistance aux ACT", a-t-il prévenu, dans un entretien accordé à l’APS sur le premier cas de résistance à l’artémisinine, signalé mercredi dernier sur le continent africain.

La revue médicale américaine "New England Journal of Medicine", qui en a fait la révélation, a jugé cela "très préoccupant" pour les efforts mondiaux de contrôle du paludisme et de surveillance de la résistance du parasite à l’artémisinine.

La découverte a été faite par une équipe internationale de recherche en identifiant l’origine africaine de ce parasite résistant à l’artémisinine, détecté chez un malade chinois qui avait voyagé de Guinée Equatoriale en Chine.

Pour le Professeur Ndiaye, cette résistance est devenue une préoccupation au plus haut niveau avec des taux de prévalence très inquiétants notés en Asie du Sud Est et principalement au Cambodge. Jusqu’à présent, a-t-il fait comprendre, le continent africain semble être épargné de cette résistance aux ACT, depuis leur utilisation à large échelle vers les années 2005-2006.

"Mais une personne peut bien héberger le parasite sans en être malade", a-t-il prévenu, précisant que, dans ce cas, il devient un porteur asymptomatique ne souffrant d’aucun symptôme lié au paludisme et ne saura même pas que son organisme héberge le plasmodium. A l’en croire, scientifiquement, il est très difficile de confirmer un paludisme d’importation, surtout dans un pays comme la Chine, où le paludisme sévit de façon endémique dans certaines régions, comme en Afrique.

De même, l’explication fournie par les chercheurs pour dire éventuellement qu’il s’agit d’un cas importé, repose sur l’étude du profil génétique du parasite isolé chez ce patient, en faisant recours au séquençage, a-t-il précisé.

"Ils ont comparé la séquence de cette souche plasmodiale avec quelque 245 séquences de parasites isolés à travers le monde, et en déduire qu’il s’agit d’une souche d’origine africaine", a confié Professeur Ndiaye, par ailleurs directeur de l’African Center of Excellence for Genomics on Infectious Diseases (ACEGID).

"Nous travaillons sur la génétique de plasmodium depuis plus de 15 ans, une technologie que nous connaissons bien et qui nécessite très souvent beaucoup plus d’analyses comparatives avec un plus grand nombre d’isolats de références pour confirmer une hypothèse de cette nature", a-t-il expliqué.

Pour lui, il peut effectivement s’agir d’une relation de parenté, génétiquement parlant. "Nous ne disposons pour le moment que du rapport de ces scientifiques, et non des données génétiques de référence, encore moins de la séquence génétique de l’isolat en question pour nous prononcer sur l’origine génétique réelle de cette souche", a-t-il prudemment relevé.

Il précise : "Nous ne disons pas que cette souche ne serait pas d’origine africaine, mais il faut scientifiquement isoler une souche résistante chez des populations autochtones pour confirmer une telle hypothèse, ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent, à notre connaissance."

LTF/ASG

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