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Lutte contre la méningite : la méthode « au cas par cas » fait ses preuves

Cameroon tribune | Cameroun | 16/04/2017 | Lire l'article original

Face à l’épidémie qui sévit au Nigéria voisin, le ministère de la Santé publique a renforcé un système qui donne de bons résultats depuis 2011. Elle a été mise en œuvre, à la suite d’une campagne de vaccination de masse organisée en 2010 dans la région de l’Extrême Nord, par les responsables de la délégation de la Santé publique.

Il s’agit de maximiser la veille sur la méningite, de peur de se faire surprendre par une épidémie. « La surveillance au cas par cas veut dire que pour tout cas suspect de méningite, on fait un prélèvement du liquide céphalorachidien qu’on envoie au Centre Pasteur de Garoua pour des besoins d’analyse », explique Flaubert Danbe, point focal régional du Programme Elargi de Vaccination (PEV).

Et de préciser que « depuis 2011, on n’a presque plus de méningite de type A et C. Pour ne parler que de décembre 2016 à ce jour, on n’a notifié aucun cas de méningite de types A et C, j’insiste sur A et C, parce que ce sont ceux qui font les épidémies », renseigne le point focal.

Une précision à ne pas négliger. Dans les différents type de méningite enregistrés dans la région par le passé, on peut citer ceux de types A et C et ceux du type W 135. Ce dernier cas fait la maladie mais n’est pas épidémique. Toutefois, une telle annonce ne devrait pas laisser croire que la méningite s’en est allée. Deux cas de type W 135 ont été déclarés à l’hôpital régional de Maroua et à l’hôpital de district de Mokolo.

Il est important de redoubler de vigilance indique notre source. « Au cas où l’épidémie qui sévit dans le pays voisin passerait la frontière, des dispositions sont prises pour réagir par la vaccination et à coté de cette vaccination il y a les mesures préventives qu’on doit observer », dit-il. A titre d’exemple, en ce temps de chaleur, il faut humidifier les muqueuses, les narines, la gorge, boire beaucoup d’eau et mettre des huiles inoffensives dans les narines et dans la gorge pour que les muqueuses ne se dessèchent pas, parce que souvent c’est par cette voie que le microbe passe pour atteindre le système nerveux. Mais aussi, il faut éviter de s’exposer à la chaleur et au vent sec qui souffle en ce moment. De même, éviter la promiscuité, c’est-à-dire le regroupement des gens dans un petit espace pour passer la nuit.

André Mama Fouda : "Nous avons placé des médicaments aux postes de santé frontaliers" - Le ministre de la Santé publique explique.

D'où surgit cette nouvelle menace de méningite ?

La méningite est présente en ce moment dans certains pays voisins. Nous savons que le Nigeria est très touché. Et le Nigeria fait tout pour maîtriser cette épidémie qui a déjà fait plus de 350 décès et un peu plus de 2 400 personnes affectées. Nous savons que c’est un certain nombre d’Etats fédérés qui sont touchés. Deux grands Etats fédérés du Nigeria, à savoir l’Etat de Bornou et l’Etat de l’Adamawa, ne sont pas pour l’instant touchés d’après les éléments que nous avons. Ce qui pourrait nous permettre encore de souffler quelque temps, mais la surveillance est de mise.

Qu'avez-vous fait jusqu'ici ?

Nous avons donc de notre côté, au niveau du Cameroun, renforcé la surveillance avec le flux de population entre le Nigeria et le Cameroun. D’une part nous avons une surveillance très renforcée et d’autre part, les médicaments efficaces existent. Maintenant, je ne voudrais pas que chacun afflue vers la recherche de vaccination. D’abord, parce que c’est vrai qu’on peut se vacciner à tout moment, mais les vaccins coûtent relativement chers. Donc, il vaut mieux s’assurer qu’on est dans une situation où ce type est présent pour qu’on puisse appeler les populations à avoir un comportement déterminé. Sinon, le seul comportement que nous prônons pour l’instant, c’est d’abord les bonnes conditions d’hygiène. Maintenant, quand quelqu’un tousse et autre, on recommande de se protéger, pour que les secrétions n’aillent pas vers autrui. Et puis, nous disons également que les méningites souvent sont favorisées là où il y a la poussière mais là avec l’arrivée des pluies (dans le grand sud de notre pays, NDLR), je pense qu’il y a moins de poussière.

Quelles sont les mesures concrètes à prendre ?

Les mesures particulières ont déjà été prises. Le renforcement de surveillance est la première mesure en santé publique, en ce sens que toutes les formations sanitaires savent que s’il y avait un cas suspect, il serait notifié. Nous avons des laboratoires qui sont capacités pour pouvoir analyser un cas de méningite mais également, ce que nous appris comme disposition, c’est de placer les médicaments notamment dans les zones à risques c'est-à-dire les postes de santé aux frontières et autres. Donc, nous avons des médicaments, des antibiotiques qui permettraient de prendre en charge un cas éventuel qui surviendrait. Ce sont les dispositions prises par le gouvernement. On peut dire que la dernière disposition prise, c’est l’éducation, ce que nous faisons avec Cameroon Tribune ou bien les autres médias. Dire à tout un chacun que l’hygiène de vie peut déjà permettre d’éviter d’être contaminé par cette maladie, parce que c’est la promiscuité qui favorise la transmission de la méningite d’une personne à l’autre.

MESSI BALA

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