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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 16/02/2007 | Lire l'article original
Il faut noter qu’à Kinshasa, la présence des moniteurs a apporté une touche particulière à cette campagne vaccinale. Ainsi, plus de 100 d’entre eux répartis en une équipe de 2 personnes ont sillonné les rues et avenues pour palper du doigt le travail abattu par les vaccinateurs.
C’est dans ce cadre, que la population kinoise réagira. Pour elle, les vaccinateurs étaient presque invisibles. « J’ai accepté difficilement de faire vacciner mes enfants, parce que les vaccinateurs n’avaient pas d’identités visuelles », confesse une mère de 2 enfants âgés de moins de 5 ans. En outre, poursuit-elle, « j’ai finalement revu ma position après avoir suivi la publicité à la télévision. Au cas contraire, j’aurais maintenu ma décision de refus ». C’est manque de signe distinctif des vaccinateurs qui a poussé plusieurs parents à refuser. C’est pourquoi, à la 2ème phase de la riposte, cette faiblesse devra être corrigée, souhaite un enseignant. Au cas contraire, les vaccinateurs seront butés au même problème. Les organisateurs doivent donc prendre cette remarque en considération s’ils veulent améliorer les résultats au second tour.
Hormis ce cas, les mobilisateurs qui ont sillonné la zone de santé de Lufungula se sont rendus compte que la mobilisation sociale a failli à sa vision. Bien qu’informés la veille, beaucoup de parents avaient oublié qu’ils devaient avoir une campagne de vaccination. « Je me rappelle qu’avant les mobilisateurs étaient munis des mégaphones pour sensibiliser la population, mais aujourd’hui, leurs voix ont séché à force de crier. Il faut leur faciliter la tâche en leur dotant des mégaphones », a souligné une vendeuse du marché de Lufungula qui a toutefois fait vacciner ses enfants. Concernant la motivation des vaccinateurs, un d’entre ces derniers qui a requis l’anonymat a affirmé que le montant leur alloué ne correspond pas au travail réalisé sur terrain. « Si les organisateurs pouvaient le revoir à la hausse, cela nous le soulagerait », a-t-il déclaré.
Durant trois jours de campagne, les vaccinateurs s’étaient aussi
butés à la difficulté de marquage. Dans certaines parcelles,
le nombre d’enfants ciblés ne correspondait pas au nombre d’enfants
vaccinés.
Ainsi, les vaccinateurs étaient obligés de reprendre le marquage
dans certaines parcelles.
Par REGINE KIALA
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