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Revue de presse de Santé tropicale

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Cancer du sein et de l'utérus : le pays n'a que six spécialistes

Camer.be | Cameroun | 10/07/2017 | Lire l'article original

Les médecins plaident pour l'intégration de la mammographie dans un programme national, alors que 12 000 cas sont enregistrés par an. Grâce Rita Ndum vit avec un cancer du sein en phase 3, qui est la phase terminale d'après les médecins. Diagnostiqué en octobre 2016, le mal a progressé à la vitesse de l'éclair, la preuve que cette maladie demeure redoutable et préoccupante. « Un jour, pendant que je prenais mon bain, j'ai touché mon sein gauche et j'ai ressenti une boule dans la partie supérieure. Je suis allée en pharmacie où on m'a prescrit un baume

. Quelques mois plus tard, j'ai constaté une autre masse, je suis allée tour à tour à l'hôpital du génie militaire et à l'hôpital de Deido, où on m'a dit que c'était un abcès. C'est à l'hôpital protestant de Bingo à Douala qu'on m'a conseillée d'aller à l'hôpital général, où mon cancer a finalement été diagnostiqué », témoigne Grâce. Elle garde ce pendant son sang-froid et croit à un miracle.

Grâce Rita est devenue aujourd'hui la « combattante » de l'association Run for a Cure Africa Cameroun, qui œuvre à la sensibilisation des femmes, tous âges confondus, sur les ravages du cancer du sein et de l'utérus (elle organise une campagne à cette fin à Mbanga, dans le Moungo, du 10 au 12 juillet). Si cette organisation non gouvernementale (Ong) se félicite des progrès effectués dans sa mission, en six ans d'existence (elle fut créée en 2010), elle déplore néanmoins la peur d'une grande majorité de femmes à se faire dépister.

Une peur due elle-même aux clichés et aux stéréotypes sociaux entretenus autour des personnes affectées par cette maladie, qui est pourtant comme toutes les autres pathologies « Des centaines de femmes viennent chaque année, on est à plus de 3000 femmes consultées, ce qui est un chiffre assez édifiant compte tenu du fait que les gens ont peur du cancer du sein, mais les femmes viennent quand même se faire dépister, ce qui veut dire qu'elles veulent savoir ce qui se passe dans leur corps », affirme Virginie Bobda Kontchou, présidente de Run for a Cure Africa Cameroun.

En outre, l'association déplore le fait que la mammographie ne soit pas encore intégrée dans un programme de dépistage national dans notre pays. Aussi plaide-telle en faveur de la mise en œuvre d'une telle initiative. Tel est l'état des lieux au moment où le cancer est considéré comme un problème de santé publique, avec 12 000 cas enregistrés chaque année au Cameroun. Selon le Dr Esther Dina Bell, directrice de l'hôpital de district de Bonassama, le Cameroun ne compte que six médecins oncologues, dont seulement quatre exercent actuellement, les deux autres étant en phase de finalisation de leurs études. Parfois les chimiothérapeutes et les chirurgiens cancérologues (ils sont trois dans tout le pays) suppléent les médecins oncologues », dit-elle.

Le Cameroun accueille tous les malades du cancer venus des pays de la sous-région pour la chimiothérapie, à l'exception du Gabon, qui a créé en 2012 un institut. La prise en charge demeure très coûteuse (il a été exigé à Grâce la somme de 1.500 000 F Cfa pour le début de ses séances de chimiothérapie.

Il y a donc un avantage pour les femmes à se faire diagnostiquer le plus tôt possible.

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