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Revue de presse de Santé tropicale

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Lutte contre l’épidémie de la dengue : et si les pharmaciens étaient davantage impliqués...

Le Faso | Burkina Faso | 19/12/2017 | Lire l'article original

L’organisation africaine pour la recherche et les actions en santé (Thinh tank AGORAH) a organisé, de concert avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce 19 décembre 2017 au secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) un panel sur la contribution des officines pharmaceutiques dans la lutte contre la dengue ; histoire d’impliquer au mieux les pharmaciens privés dans la mise en œuvre des stratégies nationales de lutte contre les maladies, et en particulier, dans la riposte à l’épidémie de dengue en cours.

« Les pharmaciens d’officine ne contribuent pas au système national de surveillance des maladies ». C’est le constat fait par le laboratoire d’idées Think tank AGORAH au Burkina Faso. Un constat qui a nécessité la tenue d’un panel ce matin afin de renforcer la lutte contre la dengue au Burkina Faso à travers une meilleure implication des pharmaciens d’officine et la prise en compte des données générées dans les officines pharmaceutiques. « Réponse à l’épidémie de dengue au Burkina Faso : quel rôle pour les pharmaciens d’officine ? » c’est la problématique à laquelle les agents des services techniques du ministère de la santé et les pharmaciens d’officine participant à cette rencontre tenteront de dégager des pistes de solutions.

Placées, en effet, en première ligne dans le système de soins burkinabè, les pharmacies constituent de ce fait une porte importante d’entrée dans le système de santé et une opportunité de sensibilisation de la population sur la prévention et la prise en charge des maladies. Le constat général fait par les initiateurs de la rencontre est que beaucoup de patients se rendent directement dans les officines pour acheter des produits, recevoir des conseils ou même faire des tests diagnostiques sans passer par les établissements de soins. « Ceci est d’autant vrai en cette période également marquée par la présence du paludisme dont les symptômes sont souvent confondus à ceux de la dengue » a confirmé Dr Lassané Kaboré, président de l’association AGORAH.

A l’en croire, 71% des patients se rendent en pharmacie sans ordonnance en cas de suspicion de paludisme d’où la nécessité de briefer les pharmaciens d’officine sur la situation épidémiologique actuelle de la dengue et les mesures de riposte engagées par le ministère de la santé afin de les impliquer davantage dans le système national de surveillance des maladies. Ainsi les données biologiques issues des tests rapides réalisés dans certaines officines, les données cliniques et sociodémographiques des patients qui y sont vus pourront désormais être comptabilisés dans les statistiques dudit ministère.

C’est du reste la plus grande attente des organisateurs qui espèrent aboutir à des recommandations précises qui permettront une meilleure collaboration entre pharmaciens et services techniques du ministère de la santé mais aussi un meilleur partage des données de sorte à ce que les statistiques sur la dengue au niveau du ministère de la santé reflètent le plus possible la réalité par la prise en compte de cette fraction de la population qui va souvent dans les officines pharmaceutiques sans passer par les centres de santé.

Se réjouissant de la tenue de cette rencontre, le président de l’ordre des pharmaciens a interpellé ses collègues à prendre leur part de responsabilité dans la lutte contre cette pandémie. « Nous savons qu’en moyenne 60000 patients franchissent les portes d’une officine par jour dans le cadre de la prise en charge de toutes les maladies et de tous les conseils qu’ils souhaiteraient » a estimé Dr Alfred Sandwidi. Et de marteler : « C’est 60 000 opportunités, c’est 60 000 contacts et nous devons les saisir pour sensibiliser les populations et nous inscrire dans la prévention contre certaines maladies ». « C’est le rôle du pharmacien d’officine, c’est notre rôle de santé publique que nous devons à tout instant montrer à l’autorité que nous savons le faire » a-t-il poursuivi avec insistance.

Selon le président Dr Lassané Kaboré, le Burkina Faso connait actuellement une flambée des cas de dengue, en particulier dans la ville de Ouagadougou et ce, après 2013 et 2016. En effet l’épidémie a été déclarée au cours du mois de septembre 2017, sonnant ainsi la mobilisation de tous les acteurs à la lutte.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA

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